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Djakarta vit nuit et jour
Capitale du plus grand pays musulman du monde
Publié dans El Watan le 20 - 09 - 2012

Il faut 6 à 7 heures de vol d'Alger à Doha (Qatar) et 8 heures et demie à 9 heures supplémentaires de Doha à Djakarta, la capitale de l'Indonésie.
Djakarta (Indonésie)
De notre envoyé spécial
A cela s'ajoute le décalage horaire de 6 heures entre Alger et Djakarta. Situé à 20 km à l'ouest de la capitale et bien qu'il soit relié par autoroute, l'aéroport Soekarno-Hatta ne peut être parcouru, à cause des embouteillages, qu'après
1h30 ou 2h de temps pour arriver au centre-ville. «Le nom de l'aéroport revient à Sokarno, premier président de la République d'Indonésie et à Hatta, premier vice-président qui ont proclamé l'indépendance du pays en 1945», indique spontanément Raden, une jeune médecin rencontrée sur place. Le passage des formalités de la PAF (Police de l'air et des frontières) est simple et rapide, mais les étrangers s'attardent sur la fiche de renseignements qui porte la mention en rouge : «Tout voyageur détenteur de drogue est condamné à la peine de mort.» Sur la route et malgré les embouteillages, automobilistes, conducteurs de taxi et de moto, en plus des minibus de transport public utilisent rarement le klaxon.«Le tempérament des Indonésiens est généralement calme et trouve toujours des raisons de consolation face aux problèmes», tient à préciser Tina Harun Sumitra, agent d'assurance qui vient de la ville de Bandung.
A Djakarta, les routes sont à sens unique et les embouteillages sont quasi permanents. «Je dois toujours calculer deux heures d'avance pour amener les touristes que j'accompagne dans un lieu à faire visiter», fait remarquer Arif Wibowo, jeune guide touristique. Au centre-ville, les piétons doivent presser le pas et pratiquement courir pour traverser les rues. Un système de sonnerie installé au niveau des passages protégés les oblige à adopter cette attitude. En plus, une plaque lumineuse indique les chiffres du compte à rebours annonçant la fin du temps imparti aux piétons.
Un challenge pour réguler la circulation routière dans une capitale qui compte plus de 9 millions d'habitants. La ville est parsemée d'espaces verts, mais pourtant nombreux sont les citoyens qui portent des masques pour atténuer les effets de la pollution atmosphérique dans une agglomération classée 23e au monde en la matière. Dans certaines zones de Djakarta, notamment les vieux quartiers populaires, des rigoles d'eaux usées sont visibles, mais la discipline des citoyens de ne pas jeter les ordures dans ces cours d'eau à l'air libre atteste des efforts faits pour rendre le cadre de vie agréable pour tous. A Pasar Tanah Alay, un centre commercial populaire à bas prix, la musique est diffusée même dans les sanitaires entretenus, minute après minute, par des agents qui veillent impeccablement sur la propreté des lieux.
Partout Des jeunes
Dans le plus grand pays musulman du monde, peuplé de 270 000 000 millions d'habitants, les femmes portent le hijab, mais aussi les pantalons et les habits courts (robe ou jupe). Les hommes sont en tenue traditionnelle, mais nombreux en tenue occidentale. Au centre commercial Tharmin, situé dans la nouvelle ville de Djakarta, les jeunes sont partout comme vendeurs, mais surtout visiteurs et consommateurs de cet espace commercial. «Ici, on donne la chance aux jeunes parce qu'ils ont beaucoup d'énergie et de disponibilité pour s'occuper du commerce et des clients», explique Amir, étudiant accompagné de ses deux sœurs. Les centres commerciaux ferment à 22h, mais la ville continue à vivre toute la soirée.
Après une journée de travail ou d'études, les gens se baladent le soir et se retrouvent dans différents lieux publics, comme les restaurants, les cafés ou les salles de spectacles. Indépendamment du fait que l'Indonésie soit une destination recherchée pour les touristes, il fait bon de vivre dans un pays où «le respect pour les autres est une valeur nationale», indiquent plusieurs Indonésiens rencontrés à Merdeka Square où est érigé le somptueux Monas. Un obélisque de 137 mètres de haut au sommet doré célébrant l'indépendance du pays et considéré comme le monument national du pays. Aux alentours de ce lieu, des vendeurs de porte-clés, de bibelots en bois et de stylos, reconstituant tous le fameux Monas, proposent, sans insistance et avec une grande amabilité, leurs produits ainsi que d'autres souvenirs. Les familles viennent se promener ou pique-niquer dans le grand espace vert, préservé ainsi pour permettre à des milliers de touristes de visiter le Monas, qui est encore plus beau le soir quand il est illuminé et visible de loin. Dans d'autres lieux, comme le magnifique
restaurant Pulau Dua situé sur le bord d'un cours de lac et totalement boisé, la sensation de bien-être reste renforcée dans une ville (et un pays) qui n'a pas à cacher son côté pauvre et un peu misérable. Le plus remarquable est que le séchage du linge se fait sur des cintres, même si des citoyens habitent une baraque de tôle. Comme quoi, le «savoir-vivre n'a pas besoin de moyens».
La rupiah se compte comme le dinar
Pour les Algériens, c'est facile de faire la comparaison entre les valeurs des monnaies des deux pays. Relativement, 100 000 rupiahs équivalent à 1000 DA (lire cent mille centimes) et c'est valable pour les autres coupures de 50 000 rupiahs, 20 000
rupiahs, 10 000 rupiahs, 1 000 rupiahs et 5 000 rupiahs.
Le taux change de l'euro se situe entre 113 et 115, mais tout dépend si la transaction se fait au niveau des hôtels (taux faible) ou dans les agences bancaires situées au niveau des centres commerciaux (taux assez élevé). Il est utile de relever que l'ambassade d'Algérie à Djakarta s'occupe des affaires de l'Etat algérien en Indonésie, mais également au Brunei et à Singapour. «Le souvenir du soutien de l'Indonésie à l'Algérie durant la guerre de libération et notamment celui de la famille Ghediri, d'origine yéménite», rappelle Ammar Hadjar, premier secrétaire de l'ambassade d'Algérie. Le siège de notre représentation diplomatique est un véritable bijou architectural situé à Kuningan, nouveau quartier chic de Djakarta.


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