Chelsea tentera de préserver sa place de leader face à Arsenal, aujourd'hui à l'Emirates Stadium, où un faux pas des champions d'Europe pourrait profiter à Manchester United, deuxième à un point avant de recevoir Tottenham lors de la 6e journée du Championnat d'Angleterre. Le choc entre «Gunners» et «Blues» oppose deux des quatre équipes invaincues en Premier League avec Manchester City et... Sunderland, qui n'a pas encore gagné non plus (4 nuls, un match en moins). Il s'agira du premier gros test pour Chelsea après un début de calendrier favorable. En l'emportant, les joueurs d'Arsène Wenger s'inscriraient eux fermement dans la course au titre, une semaine après leur nul probant à City. John Terry devrait tenir sa place au centre de la défense de Chelsea, malgré la suspension de quatre matchs que lui a infligée la Fédération anglaise jeudi dernier pour avoir tenu des propos racistes au joueur de QPR Anton Ferdinand. Le capitaine, relaxé par la justice dans la même affaire, garde la possibilité de faire appel et peut continuer à jouer en attendant la décision finale. Arsenal récupèrera également son capitaine, Thomas Vermaelen, qui était malade. Bacary Sagna et Jack Wilshere, absent depuis des mois, ont repris l'entraînement mais ne sont pas encore disponibles. Alors qu'il vient juste de retrouver toute sa capacité offensive grâce au retour de Wayne Rooney en Coupe de la Ligue après un mois d'absence, Alex Ferguson est maintenant confronté à des problèmes en défense avec la blessure de Nemanja Vidic, venue s'ajouter à celles de Chris Smalling et Phil Jones. Le Serbe, déjà absent pendant la quasi-totalité de la saison dernière, a été opéré du genou et ne pourra pas rejouer avant huit semaines. Battu il y a huit jours en Ligue des champions à Madrid, éliminé cette semaine de la Coupe de la Ligue, invaincu certes en Premier League, mais tenu trois fois en échec en cinq matchs, le champion sortant Manchester City doit passer la vitesse supérieure à Fulham, qui le devance au goal-average. Roberto Mancini pourra utiliser Samir Nasri, remis d'une blessure aux ischio-jambiers. Trois défaites, deux nuls : Liverpool n'avait pas connu un démarrage aussi calamiteux en championnat depuis plus d'un siècle. Autant dire que le nouvel entraîneur Brendan Rodgers, qui ne pourra pas longtemps incriminer la malchance ou l'arbitrage, a grand besoin d'une victoire à Norwich pour sortir les «Reds» de la zone de relégation.
