Arrestation d'un dangereux délinquant La brigade mobile de la police judiciaire de la sûreté d'El Eulma vient de placer sous les verrous un délinquant, pour possession d'arme blanche sans mobile légale. L'affaire a été ficelée grâce à la lucidité des services de l'ordre, en effectuant une ronde au marché commercial Dubaï, qui accueille quotidiennement des milliers de visiteurs des quatre coins du pays. Les policiers avaient suspecté les comportements d'un marchand de téléphones portables, qui s'est avéré, plus tard, qu'un couvert dissimulant sa véritable activité. Il s'agit de la commercialisation de 4 pistolets électriques, communément appelés Taser, utilisés exclusivement par les forces de l'ordre. Le mis en cause a été mis sous mandat de dépôt. B. A.
Saisie de 168 comprimés psychotropes Les policiers du quatrième arrondissement de la sûreté de wilaya ont mis hors d'état de nuire un jeune homme pour détention et commercialisation de stupéfiants et comprimés psychotropes. Le prévenu qui écumait la cité Tlidjen, au centre-ville, a été arrêté en possession de 168 comprimés Rivotril, et la somme de 66 460 DA. Pris en flagrant délit, il sera mis en détention préventive. D. B. Aïn Oulmene : El Chatt mise en quarantaine Mechta El Chatt, relevant de la commune de Aïn Oulmene, est une bourgade martyrisée, de l'avis unanime de l'ensemble de sa population. Des routes délabrées, éventrées, à la limite du praticable. Notamment le CW 171 paralysant ainsi le déplacement, surtout des écoliers et employés devant faire le parcours du combattant pour rejoindre un banc ou un poste de travail. Les défaillances prolongées dans les services sanitaires dispensant des soins d'un temps révolu, posent d'énormes désagréments aux patients qui se voient contraints de traverser de longues distances pour se faire soigner. Les habitants vivotent avec le seul espoir de voir leurs habitations raccordées au gaz naturel qui alimente les demeures de bon nombre de localités de la daïra. L'on relève aussi le besoin de réaliser un réseau d'alimentation en eau potable, l'autre casse-tête de ces lieux oubliés. Car l'eau des puits existants, est non seulement de nature salée, mais ne satisfait plus les besoins de la population qui «attend le messie». B. A. A l'heure du fourrage A l'approche de la fête de l'Aïd, certains veinards à la recherche du gain facile -exonérés en sus de toute charge et impôt, ne lésinent sur aucun moyen pour se faire de l'argent même au détriment de toutes les règles de salubrité publique. En effet, d'aucuns n'ont pas hésité à transformer les arrêts de bus et leurs alentours en points de vente de fourrage en exposant ce produit en bottes ou en détail sans que les services de la municipalité ne bougent le petit doigt devant cette situation qui ne fait que clochardiser la ville, abandonnée à un triste sort. «Après les gargotes à ciel ouvert du mois de Ramadhan, profitant de la complicité et de l'inertie de la commune jouant au spectateur, ces gens investissent en toute impunité, tous les coins de la cité où l'on vend fourrage et moutons. Ce n'est pas de la sorte qu'on va éradiquer l'informel», diront de nombreux citoyens interrogés à propos d'un tel phénomène qui revient au galop tous les ans. L. B.