Le réseau d'évacuation des eaux usées au niveau de la rue Smaïl Mahdjoub, à Sidi Mabrouk (non loin du tribunal), refoule, en permanence et en abondance, un trop-plein de ces eaux insalubres, qui se répandent non seulement sur la chaussée, mais atteignent les habitations. Les gens résidant dans ce périmètre disent qu'ils font face, de manière récurrente, à ce problème, que les services concernés ne veulent pas régler, et ce en dépit des doléances et autres correspondances qui leur ont été adressées. A ce propos, une habitante, directement incommodée par cet égout, -dont les eaux se déversent dans la cour de sa maison et sa cave-, rapporte qu'elle a maintes fois fait appel, verbalement et par écrit, aux services concernés, en l'occurrence ceux de l'assainissement de Daksi et ceux de la Seaco. En vain. De guerre lasse, elle nous a livré les précisions suivantes : «Un responsable aux services d'assainissement m'a même dit qu'ils n'ont pas les moyens d'engager des travaux sur ce réseau, et que je n'avais qu'à écrire à la daïra. J'ai adressé une doléance à la wilaya et au PDG de la Seaco en personne, mais aucune suite n'y a été donnée. Les deux jours de l'Aïd El Adha nous avons souffert le martyre parce que l'égout en question, probablement bouché, a refoulé sur nous toutes les saletés, même le sang des moutons sacrifiés. Personne n'a pris la peine de voir ce qui obstrue ce réseau et de le faire désengorger ; les pluies torrentielles d'avant-hier ont failli provoquer une catastrophe, tant le réseau était saturé.»