Cette manifestation scientifique vise à réunir la communauté des théoriciens algériens, maghrébins et européens autour des différents thèmes de cette rencontre, discuter des dernières avancées en matière de méthodes de chimie théorique et technique de calcul. En tout, 150 participants venus de France, de Finlande, d'Italie, de Russie, de Suisse, de Belgique, du Maroc et bien tendu des différentes régions du pays, se sont donné rendez-vous à l'auditorium de l'Université des sciences et de la technologie Mohammed Boudiaf pour débattre et échanger leurs connaissances dans le domaine de la Chimie Théorique et Computationnelle. «Une spécialité incontournable et dont l'impact est très important», comme l'a souligné Madame Derdour, rectrice de l'USTO lors de son discours inaugural. M. Tchouar Norreddine, doyen de la Faculté des sciences et président du congrès, a indiqué pour sa part qu'à l'aube de ce vingt et unième siècle, la chimie théorique dans son rôle de prédiction, d'explication, de rationalisation et de modélisation, est devenue un domaine très attractif. L'interface de plus en plus étroite, poursuit-il, entre les sciences expérimentales et la chimie théorique, a ouvert des perspectives prometteuses dans des domaines d'investigations jusque-là inexplorés telles les nanosciences et la bioinformatique. Cette manifestation scientifique vise à réunir la communauté des théoriciens algériens, maghrébins et européens autour des différents thèmes de cette rencontre, discuter des dernières avancées en matière de méthodes de chimie théorique et technique de calcul. Ceci, en relation avec un large éventail de problèmes de chimie, allant de l'état solide, la biochimie moléculaire, la nouvelle génération des matériaux moléculaires et nanomatériaux , la réactivité et la catalyse hétérogène. Notre interlocuteur considère que cette rencontre JCTC10 œuvre aussi à permettre aux jeunes chercheurs de s'imprégner des tout derniers développements et applications de la chimie théorique, d'interagir avec les spécialistes, de promouvoir la diffusion des connaissances et, enfin, accentuer la collaboration nationale et internationale au sein du réseau des Chimistes Théoriciens Algériens. «Ces 10èmes journées organisées pour la première fois par l'USTO», comme n'a pas manqué de le rappeler M. Sayad Nasreddine, coorganisateur, «n'ont pas cessé de se développer et de s'épanouir depuis leur premier lancement en 1983 à Tipasa». «Ceci, poursuit-il, grâce à l'apport de nos chercheurs implantés dans les différents laboratoires nationaux et équipes de recherches spécialisées en chimie théorique et grâce également à la collaboration scientifique internationale des plus fructueuses». Au cours de ces 10èmes journées (JCT10) qui s'étaleront jusqu'au 20 novembre, les organisateurs ont prévu des conférences plénières et thématiques animées par d'éminents spécialistes nationaux et étrangers dans le domaine de la Chimie Théorique.
