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A l'ombre des gestes, la danse
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Publié dans El Watan le 23 - 11 - 2012

Le spectacle A l'ombre des gestes de la troupe El Kahinate de l'école de danse Profile d'Alger, a été présenté mercredi dernier à la salle du palais de la culture Moufdi Zakaria à l'occasion de l'avant-dernière soirée du 4e Festival international de la danse contemporaine d'Alger.
Habillées en noir, deux danseuses discutent entre elles à travers l'expression corporelle. Sont-elles en conflit ? Ou cherchent-elles à mieux se connaître ? Au fond, des visages de filles apparaissent à l'écran. Le regard est interrogateur, parfois réprobateur. Les deux danseuses s'enlacent. Elles sont séparées par d'autres danseuses. Le monde qui nous regarde ? Le jeu évolue. Il y a le rapprochement et le rejet. Il y a ceux qui réconcilient et ceux qui séparent. Le jeune chorégraphe Saâddine Mokrane, qui a fait parfois appel à la danse contact, tente de dire qu'on ne peut pas tout avoir dans la vie. «Je me suis inspiré de ma propre histoire personnelle. Je voulais avoir tant de choses ! Un espace pour répéter par exemple, du matériel d'éclairage et du son. Nous ne sommes pas pris au sérieux», regrette Saâddine Mokrane. Autre spectacle, autre préoccupation. L'être humain ou La réincarnation de la compagnie Studio 26 de Jakarta.
Le chemin
Le public a assisté à un parfait mélange entre la danse contemporaine et l'héritage populaire indonésien. Cela commence par une naissance. Les danseurs sortent d'un gros sac blanc qui ressemble à un ventre. Sortent et libèrent leurs corps. La scène est noircie, la lumière jaune. La musique est un mélange de percussions et de voix profondes. Au fil du jeu, les mélodies deviennent plus gaies et les danseurs prennent des couleurs de fête. Même les masques de carnaval sont utilisés pour dire, sans doute, que dans l'existence rien n'est linéaire, stable. Les gens, comme la direction du vent, changent, se métamorphosent. «Nous avons voulu évoquer l'être humain de sa naissance à sa mort. Chaque être humain a sa personnalité, sa perception de la vie. Chacun prendra son chemin», a souligné Ati Ganda, directrice artistique et chorégraphe de Studio 26. Selon elle, la danse contemporaine se développe bien en Indonésie. «Il y a plusieurs compagnies.
Studio 26, qui existe depuis 35 ans, a déjà pris en charge au moins un millier de danseurs. Nous faisons de la danse moderne, contemporaine et traditionnelle», a noté Ati Ganda. Pour sa part, Oscar Araiz, chorégraphe argentin, a, à travers le spectacle à deux tableaux, Pulsations et Son noir, rendu hommage à la musique. Les étudiants de l'école de danse de l'université nationale de Saint Martin de la banlieue de Buenos Aires ont voulu montrer, avec une incroyable souplesse un et sens aigu d'esthétisme, de quelle façon on peut passer du folklore au contemporain. Le chorégraphe a tenté de faire une petite fusion entre la culture populaire ancestrale et les expressions urbaines actuelles. A partir de la musique de l'Américain John Adams, Oscar Araiz a construit un spectacle rythmé pour Pulsations. Pour Son noir, le souci est différent. «Nous avons fait un voyage musical du tango au jazz en passant par le rock argentin et le blues. Le titre Son noir est inspiré du caractère sombre du tango», a-t-il expliqué.
La mue
Il a évoqué la grande tradition de danse moderne et contemporaine en Argentine. «Nous avons eu de grands maîtres depuis les années 1940. Il y a beaucoup de compagnies indépendantes qui travaillent avec plusieurs publics. La danse est enseignée à l'université. Au bout de quatre ans, on peut obtenir un diplôme et avoir une carrière professionnelle just après», a relevé Oscar Araiz, directeur du département danse à l'Université de Saint Martin. La soirée de mercredi a été clôturée par un spectacle de danse théâtrale de la compagnie espagnole Zig Zag. Disculpe caballero (Pardon monsieur), chorégraphié par le Français d'origine catalane Ramon Oller, s'inspire d'une ouvre de Cervantes pour raconter le rêve qui mue en réalité. Ou plutôt le contraire.
Deux danseurs, Miguel Quiroga et Estrella Garcia, se parlent à travers la voix de deux narrateurs, assis plus loin accompagnés d'un guitariste. Aldonca, une femme d'intérieur peu raffinée qui veut être noble, rencontre un homme, probablement Don Quichotte. Celui-ci pense qu'il a trouvé sa dulcinée, son bonheur. On est entre le réel et l'imaginaire. La danse un peu dramatique aide à mieux saisir la complexité de l'âme humaine. « Nous avons introduit un poème anonyme espagnol écrit sur une femme de mœurs légères. Une femme qui pense que tous les hommes sont les mêmes», a relevé Estrella Garcia, directrice artistique de la compagne Zig Zag. Une compagnie instalée à Gijon dans les Asturies au nord de l'Espagne.


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