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6 communes, 6 bilans
Elections
Publié dans El Watan le 23 - 11 - 2012

Propreté, aménagement urbain, animation... Après un mandat de cinq ans, qu'est-ce qui a vraiment changé dans votre ville ? Le bilan (pas très rose) dans six communes de plus de 100 000 habitants.
Annaba Sidi Amar, la commune de tous les problèmes

La commune de Sidi Amar, née à la faveur de la création du complexe sidérurgique d'El Hadjar, est un exemple de laisser-aller et de laisser-faire. Son ex-maire, d'obédience FLN, a été limogé en octobre dernier à cause d'une gestion catastrophique. Avec ses 85 000 habitants, Sidi Amar est en butte aujourd'hui à d'innombrables problèmes. Si le logement et l'emploi sont des préoccupations majeures et sources de contestation sociale parfois violente, le cadre de vie a atteint un niveau de dégradation très avancé due au retard mis dans le ramassage des ordures ménagères, à l'errance d'animaux dans les cités, aux malfaçons dans les opérations réalisées au chapitre de l'amélioration urbaine... Le mauvais état des réseaux d'éclairage public est un autre mal récurrent auquel est confrontée la commune de Sidi Amar, qui connaît aussi la prolifération des habitations précaires. Un recensement effectué début 2012 fait état d'un besoin de 4000 logements promotionnels aidés et de 5000 logements ruraux. S'agissant des habitations précaires, la seule localité de Chaïba compte 50 baraques. En somme, les 12 communes de la wilaya de Annaba souffrent du même syndrome : manque d'éclairage public, routes défectueuses, mauvaise gestion des ordures ménagères, vieu bâti menaçant ruine, parkings sauvages, logement et chômage. T. G.

Oran : plus d'espaces verts, plus d'animation, moins d'ordures

A Oran, un énorme effort a été consenti pour tenter d'éradiquer les ordures. Le renforcement des équipes (jour et nuit) et la dotation en matériel (multiplications des bacs de collecte, acquisition de bennes-tasseuses et de camions, à l'exemple des 46 engins commandés récemment) ont permis de donner à la ville un visage acceptable, loin de l'image hideuse qui a caractérisé les premières années de ce même mandat. Autre fait remarquable, mais là aussi grâce à une décision du wali : la décentralisation du service de l'état civil (la commune d'Oran compte 12 secteurs urbains) a été d'un grand soulagement pour la population qui a longtemps souffert des dysfonctionnements du service central (exiguïté, attentes interminables, passe-droits, etc.) La numérisation des registres est une autre étape vers une gestion moderne et fluide de la demande toujours croissante. Sur un autre plan, la tenue du congrès du gaz, le GNL16, en avril 2010, a permis à la ville de bénéficier d'un certain nombre d'opérations d'embellissement de son environnement (espaces verts, trottoirs, réfection des routes, etc.), financées grâce à une contribution de Sonatrach. En revanche, le manque d'entretien du réseau de la voirie, responsable en partie des inondations qui suivent chaque averse, est un problème qui n'est pas encore entièrement résolu malgré quelques interventions constatées récemment. L'APC d'Oran s'est également beaucoup impliquée durant les deux dernières années de son mandat dans l'animation festive (galas de musique, théâtre, spectacles pour enfants, etc.) avec un programme varié et continu. Ceux qui critiquent cette démarche opposent la nécessité d'un travail de fond. L'aménagement des anciennes galeries commerciales (angle des boulevards de la Soummam et Emir Abdelkader) en un espace culturel est un début de réponse à ce genre de préoccupations. D. B.

Tizi Ouzou : ordures, inondations, embouteillages

En dehors des opérations d'aménagement urbain qui ont repris en cette campagne électorale, Tizi Ouzou vit toujours sous le poids de ses ordures et la hantise des inondations. Deux points noirs jamais résolus en dépit des milliards de dinars dépensés pour l'amélioration du cadre de vie des citoyens. Chaque année, la population appréhende l'hiver la peur au ventre. Le service de la voirie étant les moins bien lotis en moyens humains et matériels, la collectivité ne s'y prend jamais à temps pour nettoyer les caniveaux, déboucher les avaloirs, entretenir le système de drainage des eaux pluviales. Encore une fois, les dernières précipitations ont mis à nu la défaillance des pouvoirs publics à entretenir les ouvrages planifiés pour protéger la ville : canalisations trop petites, avaloirs insuffisants dans les quartiers très peuplés, urbanisation excessive dans les zones inondables… Classée parmi les villes les plus sales, Tizi Ouzou croule sous les ordures. L'ampleur de la saleté a nécessité des actions sporadiques de volontariat, mais le problème n'est résolu que le temps d'un week-end. La campagne de nettoyage de la ville lancée par le gouvernement s'est soldée par l'acquisition de dizaines de bacs à ordures installés, en priorité, sur les grands axes, privant ainsi les cités populaires à l'image de la Nouvelle-Ville. Pas plus. Les étrangers reçus dans la ville de Tizi Ouzou préfèrent se rendre dans les zones rurales puisque, disent-ils, «la ville est trop exiguë et sale ; il n'y a pas grand-chose à voir dans ce centre urbain. Des dépotoirs à chaque coin de rue, la chaussée parsemée de nids-de-poule, la circulation accablante…» N. D.

Constantine : un mandat à oublier

De mémoire de Constantinois, jamais leur ville n'a connu un mandat d'APC au bilan aussi négatif. Confinée durant cinq ans dans des luttes internes, l'assemblée, qui s'est illustrée par son immobilisme face aux nombreux problèmes des citoyens, s'est contentée de gérer les affaires courantes au jour le jour. «La plupart des élus ont brillé par leur absence sur le terrain, là où il fallait intervenir pour trouver des solutions aux problèmes des citoyens», relève un habitant de la cité Ziadia, l'une des plus importantes de la ville. Hormis la remise à neuf du siège du plus important secteur urbain du Vieux Rocher et le retapage des trottoirs et de quelques rues, les habitants de la ville constatent à leurs dépens que l'APC n'a rien fait de concret durant son mandat. «La municipalité a pris cinq ans pour refaire le réseau d'éclairage public, encore défaillant, alors que les nouveaux lampadaires ne sont toujours pas fonctionnels dans plusieurs quartiers», soulignent des citoyens du secteur de Boudraâ Salah. L'anarchie qui règne encore dans la gestion des biens de la commune, la mauvaise couverture des cités en matière de collecte des ordures, l'absence d'initiatives pour l'aménagement urbain et la protection de l'environnement ont été parmi les nombreuses carences que certains imputent à la municipalité. «Même les opérations de démoustication, de désherbage et de nettoyage n'ont pas été effectuées dans certaines cités depuis plusieurs mois, alors que les services annexes de l'APC, dépourvus de moyens, ne fonctionnent plus», déplore le responsable d'un secteur urbain. S. A.

Bouira : tous les élus exclus de la liste FLN !

A Bouira, en dehors des projets réalisés dans le cadre du plan sectoriel, les élus locaux se sont contentés de gérer les petits projets. Pourtant, le budget dont a bénéficié cette collectivité est énorme : 620 milliards de centimes, tous secteurs confondus, alloué par les pouvoirs publics. Point noir dans la gestion de cette collectivité chapeautée par un maire FLN : l'échec dans l'éradication du vieux bâti. Pourtant, les pouvoirs publics, à leur tête le wali de Bouira, ont inscrit ce point parmi leurs priorités dans le but d'en finir avec ces habitations et de lancer de nouveaux projets, dont un grand boulevard. Toutes les négociations entreprises par les élus locaux avec les occupants ont échoué. Si le maire sortant de cette collectivité se dit satisfait de son bilan, présenté il y a quelques semaines à des fins électorales, la réalité sur le terrain contredit ses déclarations. Il suffit d'une tournée au centre-ville et dans les différents quartiers pour se convaincre que rien n'a été fait pour améliorer le quotidien des habitants (absence d'éclairage public et de nombreux chemins d'accès défoncés). Les élus, dont le maire, Larbi Mohamed, ont tous été exclus des listes confectionnées par le parti de Belkhadem à l'occasion des élections locales. A. Fedjkhi

Sétif : 5 années à ne rien faire

L'Assemblée populaire communale de Sétif boucle son mandat sans prendre le soin de communiquer un bilan. Faute d'arguments, les élus n'ont pas voulu s'adresser à leurs 199 783 électeurs (22,69% des électeurs de la wilaya, qui compte un corps électoral de 880 380 inscrits). Pour preuve, la ville, connue pour sa propreté, est devenue, dans bien des quartiers, un dépotoir. L'éclairage public défaillant et le réseau routier éventré sont d'autres problèmes. Réalisé en fin de mandat, le bitumage de certaines routes «ciblées», réalisé au détriment d'autres routes de nombreux quartiers «secondaires», n'a pas été du goût de tous. En cinq ans, aucun espace vert ni aire de jeux n'ont été aménagés dans les cités-dortoirs de la périphérie. Congestionné, le réseau routier de l'antique Sitifis, «supportant» quotidiennement des milliers d'engins à l'origine de la pollution de l'atmosphère de la cité, attend depuis très longtemps un nouveau de plan de circulation. Les feux tricolores, qui ont été complètement refaits dernièrement au prix fort, sont pour certains d'entre eux déjà en panne. L'entretien des écoles primaires (qui n'ont pas bénéficié ces deux dernières années de dotation en prix pour récompenser les lauréats à l'examen de 5e année) est l'autre point noir d'une APC qui boucle son mandat sur la pointe des pieds. Promis en décembre 2010, les 20 000 plants d'arbres d'ornement qui devaient servir au boisement de nombreux quartiers de l'agglomération n'ont toujours pas été mis en terre. Kamel Beniaiche


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