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Marzouki appelle à un gouvernement restreint
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Publié dans El Watan le 02 - 12 - 2012

La révolte de Siliana avec ses quelques jours de grève générale a poussé le président Marzouki à monter la vague de contestation populaire et appeler à un gouvernement de compétences, loin de toute logique de quotas partisans. Est-ce le coup de grâce à la troïka ?
Dans son petit discours de dix minutes, le président Marzouki s'est présenté en fédérateur et arbitre, au-dessus des querelles partisanes et ne recherchant que l'intérêt suprême du pays. Il a motivé sa proposition par le faible rendement du gouvernement actuel, dont il s'est cependant déclaré toujours solidaire. Il a affirmé assumer personnellement une partie de la responsabilité de l'échec gouvernemental, sans aller jusqu'à envisager une éventuelle démission. Il a toutefois exhorté son partenaire exécutif à opérer une autocritique profonde.
Le diagnostic du président Marzouki indique que «la Tunisie se trouve à la croisée des chemins : soit le pays continue à s'engouffrer dans la violence, compromettant la pérennité de son parcours de transition, soit ses forces vives doivent se mettre sans plus tarder à la recherche de solutions consensuelles aux problèmes chroniques dont il souffre».
Le Dr Marzouki a notamment évoqué la pauvreté, le développement régional et le chômage. Il a recommandé, à cet égard, la mobilisation de l'ensemble des forces politiques, syndicales (patronale et ouvrière) et associatives, pour une feuille de route consensuelle aux maux du pays. En termes de propositions pratiques, M. Marzouki appelle à l'organisation, avant l'été prochain, d'élections présidentielle, législatives et même municipales qui permettront à la Tunisie d'entamer une phase de stabilité et de paix sociale. Au-delà de l'effet surprise de cette déclaration du président tunisien, largement perçue comme une rupture avec la troïka gouvernante, les observateurs s'interrogent sur son impact réel sur l'échiquier politique du moment qu'elle émane d'un président «manquant de prérogatives». A première vue, Marzouki a bien calculé son coup d'éclat.
«La popularité du gouvernement est au plus bas suite aux événements de Siliana et l'élan de soutien provoqué à travers la République», remarque le politologue Hamadi Redissi qui ajoute que ce projet de mini-gouvernement a été récemment présenté, d'une manière embryonnaire, aussi bien par le premier conseiller à la présidence de la République, Aziz Krichen, lors d'un plateau télévisé aux côtés de gros calibres politiques. Il y avait Lotfi Zitoun, l'éminence grise d'Ennahda, Néjib Chebbi, leader du Parti républicain, et Samir Taïeb, porte-parole d'Al Massar. Il a été également pressenti dans les propos de Mohamed Abbou qui a appelé à restreindre le nombre de ministères. Seulement, il est vrai que Marzouki n'y est pas allé par quatre chemins. Sa proposition est claire et, apparemment, sans appel.
Réactions
De l'avis de tous, y compris de ses détracteurs, Moncef Marzouki a fait un joli coup. Toutefois, des interrogations persistent sur la présence d'ingrédients nécessaires pour le mettre en pratique, à savoir les acteurs politiques capables de forcer la décision. A ce niveau, tous les regards se sont tournés du côté d'Ennahda pour déceler sa réaction. Dépassés les premiers moments de surprise et «la proposition du président est dangereuse», émanant du ministre nahdaoui, Samir Dilou, porte-parole du gouvernement, Hamadi Jebali a fait preuve de plus de sang froid. «Je ne m'opposerai pas dans l'absolu à cette proposition. Nous allons l'examiner au niveau du gouvernement et lui apporter une réponse écrite», a notamment dit le chef du gouvernement.
«Ils vont sûrement procéder à un vote comme pour l'extradition de Baghdadi Mahmoudi, et ce, pour donner un soupçon de démocratie à leur décision. Or, il s'agit d'avoir un avis concerté, pas majoritaire. La majorité appartient à Ennahda. Tout le monde le sait», a commenté le politologue Hamadi Redissi. Du côté de l'opposition, il y a une quasi-unanimité pour approuver la proposition de Marzouki. Nida Tounès de Béji Caïed Essebsi et le Parti républicain de Néjib Chebbi y voient un écho à leurs propositions.
Chebbi a toutefois exigé la «neutralisation» des ministères de souveraineté. La forte centrale syndicale, l'UGTT, a vu dans la proposition de Marzouki une suite à son initiative du 16 octobre dernier pour réunir tous les intervenants politiques autour d'un projet concerté. Même son de cloche positif du côté de l'extrême gauche.
Le Front populaire de Hamma Hammami est favorable à un gouvernement de crise. Toutefois, l'avenir de cette proposition dépend essentiellement des suites données par les partenaires du président Marzouki au sein de la troïka, notamment les islamistes d'Ennahda disposant du plus fort bloc à l'Assemblée.


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