La circulation automobile a tendance, depuis quelques mois, à devenir réellement pénible dans l'agglomération de Sidi Bel Abbès où, pourtant, les voies de communication et autres artères urbaines sont en grande partie spacieuses. La principale difficulté qui affecte le trafic routier urbain est, a priori, générée par la hausse vertigineuse du nombre de véhicules en circulation. Une hausse qui, du reste, n'a pas été accompagnée de mesures de prévoyance pour faire face à cette situation qui risque, en raison de la densité du parc automobile, de devenir pratiquement inextricable. La complexité de la circulation est plus particulièrement ressentie durant les heures de pointe qui donnent souvent lieu à une cohue tumultueuse de véhicules, mettant à rude épreuve la patience des automobilistes devenus allergiques aux embouteillages et autres encombrements. La circulation automobile est encore plus ardue dans certains sites urbains à l'image du quartier «Larbi Ben M'hidi» (ex-Gambetta) et du faubourg «Perrin» où les feux de signalisation sont inopérants. Quant à ceux qui réglaient le trafic routier dans le carrefour jouxtant la «Vallée des jardins», devenue un espace de tohu-bohu quotidien de véhicules, ils ont tout simplement disparu de la circulation pour des raisons inconnues. Pour combler de telles lacunes, la présence d'agents de l'ordre public dans ces sites est vivement souhaitée aussi bien par les automobilistes que par les piétons.
