La région de Jijel est connue pour être l'une des plus arrosée du pays, mais cette bénédiction est loin d'être perçue seulement sous cet angle. En effet, à chaque averse, c'est l'éternel problème du mauvais écoulement des eaux pluviales qui refait surface, surtout à certains endroits de la ville. Si dans certaines zones de la ville, comme du côté de Rabta et la route de la Soummam entre autres, on justifie ces inconvénients par le bas niveau de ces sites qui atteignent presque le niveau de la mer, dans d'autres, par contre, le défaut d'aménagement hydraulique, notamment l'installation ou la configuration d'avaloirs en est la principale cause. En effet, quand ce n'est pas le défaut de curage des regards, dans certains quartiers de la ville de Jijel, l'absence d'imagination et d'initiative est généralement à l'origine des inondations de la chaussée et des trottoirs, au grand désagrément des automobilistes et piétons. Un exemple très révélateur est celui de l'ancienne gare de Jijel. A chaque précipitation, la zone ressemble à un lac, alors qu'elle surplombe de quelques mètres la mer qui se trouve juste derrière le mur de clôture de la base navale. Un petit aménagement, avec un déversoir à une certaine hauteur de la mer suffirait amplement à encourager automobilistes et piétons à emprunter cette route qui dessert la gare routière et les quartiers de l'ouest de la ville, comme Rabta et Village Mustapha. D'autres points souffrent du problème des torrents d'eau du fait qu'ils sont en pente comme dans la nouvelle ville ou à la rue Boudidah Seddik dans la ville de Jijel. Là, l'absence d'avaloirs, leur nombre réduit le long des rues ou encore le défaut de curage, sont à l'origine de la formation de ces torrents. Jusque-là le problème demeure toujours soluble dans plusieurs endroits de la ville, pour peu qu'une attention particulière y soit portée. On espère que la nouvelle assemblée communale en fasse l'une de ses premières préoccupations, notamment avec l'état lamentable du site devant recevoir la «future et hypothétique» mosquée El Ansar.
