-Aïn naâdja : grève des travailleurs de Zirakam Pour la énième fois, le chantier d'urbanisation du lotissement El Islahate est à l'arrêt. Les travaux sont entamés, les engins sont sur place, mais les ouvriers ne travaillent pas. Ils sont en grève pour faute de payement de leur salaire depuis 3 mois. Les habitants du lotissement El Islahate ou Haï El Obki, situé entre Aïn Nâadja et Birkhadem, sont désespérés et dépités par le mépris affiché par l'entreprise Zirakam chargée par la wilaya d'Alger de l'urbanisation de leur quartier depuis… septembre 2009. Plus de trois longues années de travaux caractérisés par une lenteur inégalée, ponctués d'arrêts réguliers et de reprises timides. Après la manifestation du 5 mars 2012, et l'intervention même du wali d'Alger sur les lieux, les habitants du quartier pensaient que leur cauchemar allait enfin se terminer. Durant neuf mois, l'entreprise a réalisé de timides avancées avec bien sûr plusieurs abandons de chantier sans explication aucune. Qu'attendent les autorités de la wilaya d'Alger pour demander des comptes à l'entreprise Zirakam ? -Passage de la Grande-Poste : travaux de réfection Le passage souterrain de la Grande-Poste devra être retapé. L'APC d'Alger-Centre vient de lancer un avis d'appel d'offres pour la réalisation de travaux de réfection de l'étanchéité, de la voirie et des trottoirs du passage souterrain de la Grande-Poste. Cet espace, occupé par une trentaine de locaux, a été fermé en 2010 après la délocalisation des commerces. Des arrêtés de justice ont été nécessaires pour déloger les locataires qui s'estimaient lésés. Une société réalisatrice a été retenue en octobre 2009 pour des travaux de réfection. Le montant du marché est de 7,5 millions de dinars et les délais prévisionnels de fin des travaux de réaménagement étaient seulement de 30 jours. A part le démantèlement des locaux, des travaux de réhabilitation n'ont pas été engagés à ce jour et l'espace reste toujours fermé. -Marché DE Ben Aknoun : bouchons à toute heure Les automobilistes ont des difficultés à circuler à proximité du marché des fruits et légumes de Ben Aknoun. La situation devient difficile, surtout le soir, sur cet axe où des voitures sont garées par les clients du marché. L'APC a prévu de délocaliser l'espace informel, mais les pressions ont retardé le projet.