La quatrième édition du Salon International de l'Agroalimentaire (SIAL) s'est ouverte hier au centre des conventions Ahmed Ben Ahmed. Plus d'une soixantaine d'exposants participent à cette manifestation, où on compte également des exposants venus de France, d'Allemagne d'Italie, du Maroc et de Tunisie. Cette manifestation économique et commerciale, qui prendra fin jeudi prochain, est organisée sous le thème «Pour une sécurité alimentaire et vers la recherche des farines panifiables autres que la farine du blé pour obtenir une baguette de pain». Elle est organisée par l'association des professionnels de la sécurité alimentaire, et cela, en partenariat avec le Comité interprofessionnel de la filière avicole (CIFA), le Comité interprofessionnel du Lait (CIL) et le Groupe avicole de l'Ouest. Dans les trois éditions précédentes, le SIAL s'articulait autour de la promotion de la consommation des viandes blanches et du développement de la production laitière et des produits lactés. Or, selon le directeur de ce salon, «les industriels de cette filière sont confrontés à une dure réalité, qui est celle du manque alarmant de céréales et d'oléagineux à des coûts abordables pour les développer. D'après lui, le marché international du soja, du maïs et du blé, dont l'Algérie est largement tributaire, va se tarir inexorablement à cause de l'accroissement de leur demande par les pays à démographie galopante (Asie et Afrique) à cause du développement du monde de consommation dans les pays émergents (Inde, Chine). Ces deux pays, en particulier, vont vouloir les acquérir de plus en plus, car leurs surfaces agricoles utiles ne vont pas suffire à leur besoins. Or, poursuit-il, les terres arables et l'eau douce non polluée qui restent disponibles à travers le monde deviennent de plus en plus rares et de plus en plus chères». D'autre part, il faut savoir que plusieurs conférences seront animées en marge de cette manifestation, et auront pour thèmes principaux : la gestion des ressources hydriques, le développement local d'intrants pour la production de lait et d'autres produits lactés et enfin, la promotion de la consommation des viandes blanches.