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un bouillonnement d'univers culturels
Festival «étonnants Voyageurs» de Brazzaville (République du Congo)
Publié dans El Watan le 24 - 02 - 2013

Brazzaville, la capitale politique de la République du Congo, a abrité du 13 au 17 février le festival culturel international Etonnants Voyageurs Une rencontre sur le thème «L'Afrique qui vient». Un véritable dialogue de nations, de cultures…
Brazzaville
(République du Congo)
De notre envoyé spécial
Après Saint-Malo, en France, la manifestation a largué ses amarres en Afrique centrale. Au pays d'Alain Mabanckou. 80 écrivains (dont les Algériens Boualem Sansal et Yahia Belaskri), des réalisateurs de cinéma, des hommes de théâtre et des artistes peintres connus à l'échelle planétaire ont exposé, confronté leurs idées, imaginé et raconté leur continent avec éloquence, sans tabou ni stéréotype. Sans complexe. «Un monde meurt et avec lui bien de nos repères… Un autre monde naît, dans le tumulte et le chaos, mais avec une formidable énergie. Crises, convulsions, terribles crispations… Surgissement de nouvelles générations imposant d'autres sons, d'autres rythmes, d'autres voix, un nouveau monde. Et une nouvelle Afrique qui entend prendre sa place dans le siècle qui commence…»
Ont présenté le festival, à son ouverture, ses deux directeurs, les écrivains congolais Alain Mabanckou et français Michel le Bris. Une présentation d'un festival de diversités, haut en couleur, en idées… Une Afrique ou des Afriques racontées dans leurs paradoxes par ses penseurs respirant dans ses tripes ou ailleurs, par des intellectuels occidentaux ayant un lien avec le continent. Des états généraux de littératures africaines d'expression francophone, anglophone et lusophone. Les nationalités ont disparu, laissant la place et la parole aux arts.
Sansal et Belaskri ont raconté leur Algérie. Le peintre Frantz Zéphirin a peint son Haïti. L'écrivain Agualusa José Eduardo a décrit son Angola. Le contestataire de l'apartheid André Brink a fait le récit de ses décennies d'engagement. La voix de la littérature égyptienne, Khaled Al Khamissi, a dit la crise qui traverse son pays. Alain Mabanckou, l'un des chefs de file de la jeune génération d'écrivains africains, a plaidé pour une littérature monde. Le romancier et éditeur Michel Le Bris a défendu l'idée d'une littérature ouverte sur le monde.
Le «troubadour» breton, Yvon Le Men, a lu son existence marginale. Leïla Kilani, la réalisatrice marocaine, a exploré l'enlisement et les fantasmes d'une jeunesse marocaine avide de brûler sa vie. Et il y avait aussi le Tanzanien Abdulrazak Gurnah, le Béninois Florent Couao-Zotti, le Nigérian Hélon Habila, les Maliens Ousmane Diarra et Sami Tchak, la néerlandophone Lieve Joris et les autres, et les autres… De ce bouillonnement d'univers culturels est née une anthologie reprenant les meilleurs textes des auteurs africains. Yahia Belaskri a clôturé le festival, dans le magnifique jardin du Palais des congrès, avec un beau poème de Georges Séféris, intitulé Reniement :
«Sur la plage secrète
Comme blanche colombe
Nous mourions de soif à midi
Mais l'eau était saumâtre.
Sur le sable d'or
Nous avons écrit son nom
Mais la brise marine a soufflé
Et les mots furent effacés.
Avec quel élan, quel cœur
Quel désir et ferveur
Nous vécûmes notre vie : une erreur!
Ainsi nous avons changé notre vie!


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