Au lieu d'abriter des activités sportives, ces structures ont été transformées en parkings payants et espaces commerciaux. La majorité des terrains de proximité a changé de vocation, et, au lieu d'abriter des activités sportives, ces structures pour lesquelles des milliards de dinars ont été déboursés, ont été transformés en parkings payants. Certains y ont érigé des kiosques et logis de fortune. Un jeune qui se fait passer pour un locataire de l'un de ces terrains, nous livre ici son témoignage: «Le chef du quartier a récemment organisé une location de ce terrain parking et c'est moi qui était le plus offrant (...) Je débourse 10000 DA/mois et ça m'arrange vu les activités lucratives que je peux gérer, à savoir le parking, les fêtes familiales...» Son collaborateur fait remarquer: «On n'a jamais réussi à bénéficier de l'un des locaux proposés pour la résorption du chômage et même si votre nom est glissé sur la liste après versement d'un pot-de-vin, vous êtes sûr d'être affecté à la sortie de la ville». Depuis leur création, lesdits terrains ont suscité une vive polémique quant à la qualité des matériaux utilisés, leur coût jugé excessivement élevé et la partie concernée par le suivi et l'entretien. Dans plusieurs quartiers, des citoyens ont tiré la sonnette d'alarme s'agissant de l'apparition de certaines activités illégales telles que les jeux de hasard et la vente de produits prohibés.