Selon le secrétaire de wilaya de l'Union nationale des personnels de l'Education et de la Formation (l'UNPEF) au niveau de Tindouf, le taux de suivi de la grève de trois jours, à compter d'hier (lundi), à laquelle a appelé ce syndicat, a dépassé les 70% pour la matinée de cette première journée. «Cependant, précise-t-il, ce taux est appelé à la hausse dans l'après-midi puisque dans les établissements du moyen et du secondaire, certains enseignants ne travaillent pas la matinée». Il a également affirmé que dans quelques établissements du primaire, le taux a atteint les 100%. Par contre, le taux de suivi avancé, en début d'après-midi par l'administration, était de seulement 20%. Pour rappel, l'Unpef a appelé à cette grève de trois jours dans les wilayas du Sud et des Hauts-Plateaux (Tindouf, Tamanrasset, Adrar et Illizi pour le grand Sud ; Béchar, El Bayadh, Laghouat, Ghardaïa, Ouargla, El Oued, Biskra pour le moyen Sud et quelques communes de Batna, M'sila et Djelfa pour la région des Hauts-Plateaux) pour exiger la majoration de la prime de zone et autres indemnités liées au poste dans ces zones. «Une prime qui est encore calculée sur l'ancien salaire de base de 2001». Le syndicat appelle à la majoration de ces indemnités en fonction du nouveau statut particulier de 2008. Les revendications ont trait également à l'adoption d'un système de travail continu compte tenu des conditions climatiques dans le grand Sud, au réaménagement de la période des grandes vacances et même au changement de la date des examens de fin d'année. Le syndicat exige l'ouverture d'un dialogue avec le ministère pour exprimer ses propositions concernant ces derniers points.
