Le développement de l'aquaculture prend une place de choix dans le programme du secteur de la Pêche et amorce un début de concrétisation. Dans cette perspective, quatre nouveaux sites ont été mis à la disposition des investisseurs et ce, afin de promouvoir l'aquaculture et de compenser la baisse persistante de la production halieutique, a-t-on indiqué au niveau de la direction de la Pêche et des Ressources halieutiques. Ces projets en aquaculture sont localisés dans la daïra de Marsat Ben M'hidi et Honaïne. Ils viennent s'ajouter à celui d'Agla, déjà en exploitation, dans la daïra de Honaïne. Les responsables du secteur, conscients de l'importance de cette ressource en matière de création d'emplois et de richesses et surtout qu'elle représente une mesure alternative pour augmenter le ratio de poisson consommé par l'Algérien, accentuent leurs efforts pour encourager les investisseurs à exploiter ces sites, notamment pour l'élevage de la daurade et du loup de mer, des poissons très prisés pour leur saveur. L'intégration de l'aquaculture à l'activité agricole est une autre pratique de la valorisation de la filière aquacole qui occupe une place importante dans le programme du secteur. Cette pratique consiste en l'ensemencement en alevins des plans d'eau douce réservés jusqu'alors exclusivement à l'irrigation agricole. Selon le responsable de la pêche, l'insertion de la pisciculture dans le système agricole est une pratique à multiples avantages. Elle augmente la sécurité économique des familles des petits exploitants en leur offrant une nouvelle source de revenus. Sur le plan agricole, le poisson produit des sels minéraux bénéfiques pour la fertilisation du sol et, par conséquent, la production s'améliore sans pour autant avoir recours aux engrais chimiques.
