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«La certification n'est pas une fin en soi»
Ratiba Chibani. Directrice générale de l'Institut algérien de la normalisation (Ianor)
Publié dans El Watan le 13 - 05 - 2013

Nommée à la tête d'Ianor depuis juillet 2012 avec une expérience dans le domaine de la normalisation et la certification, Ratiba Chibani tente, dans cet entretien de clarifier les différentes missions d'Ianor et présente un aperçu sur le marché de la certification en Algérie.
-Pouvez-vous nous présenter Ianor et quelles sont ses missions principales ?
Avec la globalisation des marchés et l'accélération des changements technologiques, la normalisation et la certification deviennent pour les acteurs économiques des outils de développement des échanges. Dans ce contexte, le rôle d'Ianor est d'animer cette activité de normalisation, de répondre aux attentes des acteurs économiques et d'anticiper l'évolution de leurs besoins. Ianor est constitué d'une équipe pluridisciplinaire expérimentée autour de quatre grands métiers au service des entreprises et collectivités : élaborer les référentiels demandés par les acteurs économiques, aider les acteurs à accéder aux référentiels normatifs, aider les acteurs à appliquer les référentiels normatifs et, enfin, proposer une offre de certification.
Pour ce dernier point, il faut noter que devant une concurrence nationale et internationale, la certification de produits devient alors un argument commercial et de marketing vis-à-vis de consommateurs de plus en plus informés. Ianor propose une certification de produit (marque TEDJ), en s'appuyant sur des référentiels normatifs algérien. Ces missions engagent Ianor dans l'ensemble des secteurs économiques et des domaines, outre les nouvelles technologies, en s'appuyant sur les normes en vigueurs.
En termes de vision, nous avons pour ambition, d'une part, de faire d'Ianor un acteur clé du développement de l'économie algérienne par notre action dans le domaine de la normalisation et la certification dans un contexte de compétitivité internationale. D'autre part, consolider notre rôle en mettant à la disposition des opérateurs économiques nos compétences dans l'élaboration des documents normatifs et notamment la représentation des intérêts algériens dans les travaux régionaux et internationaux.
-Quelles sont les raisons qui poussent de plus en plus d'entreprises algériennes à aller vers la certification ?
Les entreprises s'engagent souvent dans une démarche de certification aux normes de systèmes de management ISO (par exemple ISO 9001 ou ISO 14001) même si rien ne les y oblige. Si elles ont souhaité se conformer à ces normes, c'est avant tout pour améliorer l'efficacité et la rentabilité de leurs activités. Aussi, d'autres raisons poussent les entreprises à vouloir obtenir la certification. Il peut s'agir d'une exigence contractuelle ou réglementaire, comme elle peut s'inscrire dans le cadre d'un programme de gestion des risques. La certification peut aussi servir à motiver le personnel en représentant un objectif clair à atteindre pour la mise en place du système de management.
-Pourquoi la certification ne doit pas être considérée par les entreprises comme étant une fin en soi ?
Quand une entreprise engage un processus de certification, elle place d'emblée la satisfaction du client au cœur de ses préoccupations. Faire appel à un organisme certificateur garantit de pouvoir afficher en toute crédibilité la qualité et la sécurité des services, des produits ou des prestations que l'on propose, tout en bénéficiant d'un atout commercial fort et en se différenciant de la concurrence. La certification, qui implique une revue et un renouvellement constant des objectifs, est un outil de progrès en continu, une manière dynamique de ne jamais rien considérer comme acquis. En effet, l'obtention d'un certificat n'est pas la fin d'un processus mais, plutôt, le début d'un processus d'amélioration continu, dont l'appropriation nécessite la mobilisation et l'implication de l'ensemble du personnel de l'entreprise.
-Quel impact peut avoir la certification sur une entreprise du point de vue de la performance et comment optimiser cela ?
La certification est un outil de management et de progrès. En améliorant son efficacité, une entreprise ou une organisation fidélise ses clients par la mise en place d'un système d'écoute et des mesures de satisfaction clients d'une part, et obtient l'accès à de nouveaux marchés d'autre part. Obtenir une certification, c'est faire savoir à ses clients que l'on sait répondre à leurs attentes en améliorant sans cesse la qualité de son organisation, de ses services, de ses produits ou de ses compétences professionnelles. C'est aussi indiquer avec force que l'on se démarque de la concurrence. Ainsi, au-delà d'une simple reconnaissance, la certification contribue à augmenter la valeur ajoutée d'une entreprise.
-Expliquez nous le rôle clé joué par l'auditeur dans le processus de certification et qui laisse place à la subjectivité ?
Dans le processus de certification, l'auditeur est un intervenant clé. Sa qualification, sa sélection et son affectation doivent obéir à des exigences normatives internationales. La qualification des auditeurs doit être basée sur la compétence aux normes internationales de systèmes de management et les domaines techniques des secteurs d'activités où il doit intervenir. Comme l'exigent les normes internationales, un auditeur doit être indépendant vis-à-vis de ses clients, attaché aux valeurs d'indépendance et de confidentialité. L'organisme de certification est le garant de la qualité de la prestation de son auditeur par un système d'évaluation initial et de suivi.
-Peut-on soupçonner la délivrance de certificats de complaisance de la part des organismes certificateurs installés en Algérie étant donné la taille réduite du marché et les obligations de réaliser des profits ?
Les organismes de certification sont soumis à des exigences normatives internationales, garantissant compétence, impartialité et indépendance. A ce jour, nous n'avons pas enregistré d'insatisfactions formalisées sur la prestation des organismes certifiés d'une part, et la suspension, ou le retrait de certificat d'accréditation, d'autre part.
-Quelles solutions préconisez-vous pour dynamiser le marché de la certification en Algérie?
Le développement du marché de la certification en Algérie nécessite la promotion de l'exportation de nos produits hors hydrocarbures vers des marchés exigeant des niveaux de performance aux normes internationales.


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