La tendance générale à la hausse n'épargne ni les commerces de proximité ni le marché de gros des fruits et légumes. Comme chaque année, à l'approche du mois sacré, la folie des prix s'empare des marchés des fruits et légumes et d'autres produits alimentaires. La tendance générale à la hausse n'épargne ni les commerces de proximité ni le marché de gros des fruits et légumes. Une virée à l'unique souk du chef-lieu de wilaya à Haï Bensouna, nous a permis, en effet, de constater que les prix des produits essentiels restent inaccessibles pour les bourses moyennes. Il en est ainsi notamment de la pomme de terre, de l'oignon, des tomates, des carottes et de la courgette qui ont subi une augmentation vertigineuse en l'espace de quelques jours. La même hausse est observée aux marchés périphériques de Haï Salem et Haï El Houria où les commerçants imposent leur diktat. Et malheureusement, ils ne sont pas les seuls, puisque les bouchers et marchands de volaille ont suivi cette même voie. Le prix du poulet est donc passé du simple au double, atteignant 310 DA le kilo dans ce type de commerce. Il en est de même des viandes rouges dont le prix est hors de portée des consommateurs. Les citoyens craignent de nouvelles perturbations dans l'approvisionnement en pain durant le Ramadhan. Une période qui est devenue, malheureusement, source de dysfonctionnements de la profession, comme cela a été le cas l'année dernière. La plupart des boulangeries ont davantage tendance à réduire leur activité au cours de ce mois sacré, obligeant le consommateur à se rabattre sur le marché informel de cette denrée vitale. Il est vrai que le pain est largement disponible sur la voie publique que dans les commerces spécialement conçus pour cet usage. Un phénomène qui a prospéré en toute impunité, ces dernières années, pour des considérations purement sociales. Il faut savoir que, depuis le début de l'année, la plupart des patrons boulangers ont augmenté unilatéralement le prix de la baguette à 10 DA. Cette hausse se justifie, selon eux, par leur «infime marge bénéficiaire et la qualité du pain produit».