-Aéroport international : taxis clandestins Mêlés à la foule des personnes attendant des passagers, des individus abordent ces derniers pour leur proposer, discrètement, leurs services de transport clandestin. Sur place, un passager nous a affirmé avoir été «contacté par cinq clandestins sur 25 m», entre la sortie de la zone internationale et celle de l'aérogare, ce qui donne une idée de leur nombre. D'autres se placent sur l'allée couverte qui longe le parking, parfois à proximité de la station de taxis. Certains passagers, croyant économiser, ont pu constater que leurs tarifs étaient souvent plus élevés que ceux des taxis légaux. Mais le plus grave c'est qu'ils ne disposent d'aucune assurance passager en cas d'accident et en plus monter avec un inconnu expose le client à des risques inconnus. En attendant, les chauffeurs de taxi légaux rongent leurs freins, c'est le cas de le dire, quand ils constatent que cette concurrence déloyale mais surtout illégale, n'est pas combattue, sauf de manière épisodique. Et l'aéroport international Houari Boumediène perd encore de son statut, multipliant les signes de clochardisation, comme l'aménagement interminable de son parking et la présence parfois de mendiantes ! -Fico (El Magharia) : coupures d'eau Des quartiers de la wilaya d'Alger connaissent de fréquentes coupures d'eau, ces derniers jours. Les quartiers d'El Magharia subissent ainsi des perturbations dues, principalement, à des travaux qui n'ont pas été achevés dans les délais impartis. Les résidants de la cité Fico, de l'ex-Leveilley, n'ont pas été avisés au préalable par la société réalisatrice. Les travaux de rénovation du réseau AEP ont été engagés avant le Ramadhan. Le sous-traitant de Seaal n'a pas, à ce jour, achevé les travaux, induisant des désagréments aux habitants de la cité. Le dispositif de citernage, prévu par la société, n'est jamais opérationnel, en dépit des assurances de l'entreprise. A Alger, des habitants de la place du 1er Mai ont été obligés d'utiliser des jerricans pour pallier le problème qui n'a été réglé que deux jours après l'incident : un éclatement d'une canalisation.