Décidément, rien ne semble arrêter les narcotrafiquants, en dépit de toutes les mesures sévères prises contre eux. Avant-hier à 19h, les gardes-frontières de Maghnia ont fait avorter une opération d'introduction de kif sur le territoire national en mettant la main sur près de 4 tonnes de kif au lieudit El Djarf, sur le tracé frontalier. La drogue était dissimulée à bord de deux véhicules Renault Espace, l'un immatriculé en France et l'autre en Espagne. Selon la cellule de communication du commandement de la Gendarmerie nationale d'Alger, la première voiture, venant du Maroc, s'est introduite sur le territoire national sur une distance de 200 m. Les gendarmes ont tiré après sommation pour l'arrêter, mais le conducteur l'a abandonnée et a rebroussé chemin. Au même moment, un deuxième véhicule a fait son apparition, mais le convoyeur, qui avait entendu les tirs, a préféré abandonner son véhicule et prendre la poudre d'escampette en direction du territoire chérifien. Les gendarmes ont procédé à la fouille des deux voitures où ils ont découvert 3997 kilos de résine de cannabis conditionnée dans des sacs. Cette saisie survient une semaine seulement après deux autres opérées par les mêmes éléments, l'une de 10 quintaux à El Aricha (sud de Tlemcen) et l'autre de 32 quintaux près de Maghnia, soit 82 quintaux en une semaine sur la bande frontalière ouest. Curieusement, malgré le creusage de tranchées sur 170 km (de Marsat Ben M'hidi à El Aricha) et les multiples barrages sécuritaires, en plus des rondes régulières des différents services de sécurité, les narcotrafiquants continuent de tenter d'inonder l'Algérie de ce poison. Une véritable guerre enclenchée par les gouvernants de sa majesté contre notre pays. Il faut rappeler que les autorités chérifiennes ont décidé de légaliser la culture et la vente du cannabis à partir de 2014. Ceci explique cela…
