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Violence à l'école : quand les parents sont complices !
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Publié dans El Watan le 20 - 10 - 2013

Pour le médecin responsable de la santé scolaire à l'EPSP de Mouzaïa, les parents sont les principales sources du comportement agressif et violent de leurs enfants.
Les raisons qui motivent un élève d'être agressif ou violent avec ses camarades, ses enseignants ou carrément avec l'institution changent d'un palier à un autre. «Au niveau du primaire, l'élève est protégé et encouragé à commettre des larcins grâce à la protection maladroite de ses parents», explique notre interlocuteur. En effet, lorsqu'un enseignant convoque les parents d'un élève pour, par exemple, sa conduite violente en classe, ils ne se privent pas de lui expliquer, pour justifier le comportement de leur enfant, que celui-ci n'a fait que se défendre face à des moqueries.
Les humiliations en classe, les remarques désobligeantes des enseignants envers leurs élèves sont une autre source de violence.
Au collège, l'élève adolescent devient rebelle et s'oppose à toute forme d'autorité. Pour un enseignant du moyen, les bagarres entre collégiens tournent autour du leadership dans le groupe ou à cause des relations avec telle ou telle fille. Au lycée, la drogue, les mauvaises fréquentations, les mauvais résultats scolaires, les conditions sociales précaires sont autant de raisons qui poussent le lycéen à la violence.
Le docteur Chaâbane, de l'EPSP de Mouzaïa, dira que l'absence de distractions, l'inexistence d'après-midi récréatives, la non-intégration de l'élève dans des activités pédagogiques, culturelles ou ludiques, font développer chez celui-ci des comportements violents.
Les enseignants accusés
Pour le directeur d'un CEM, ce sont les enseignants qui poussent les élèves à être violents, en l'absence de méthodes psychopédagogiques pour mieux canaliser toutes les frustrations des élèves. «J'ai assisté, médusé, à des scènes où l'enseignant, dès les premiers jours de l'école, punit physiquement son élève parce que celui-ci refusait de rejoindre sa classe», témoigne notre interlocuteur, et de s'interroger : «Que pourrons-nous attendre de cet élève plus tard ?» Récemment, à Mouzaïa, un directeur d'une école primaire n'a pas trouvé mieux pour avertir des élèves contre d'éventuelles perturbations de la classe que de les convoquer dans son bureau, puis de les menacer de représailles très sévères en cas de récidive. Un élève du groupe a développé le lendemain un état d'angoisse avec des crises de panique, dyspnée, associées à une énurésie et refus scolaire.
Depuis, un élève, âgé de onze ans, pour se sentir protégé est accompagné à l'école par son père. Celui-ci reste plus d'une heure dans la cour de l'école sous le regard de son fils, complètement déconcentré. Un autre problème inquiète et les parents d'élèves et les enseignants, c'est celui de la présence dans certaines écoles d'élèves, redoublants perpétuels, dangers pour leurs camarades puisque plus âgés et qui souffrent de troubles du comportement et du caractère.
A l'école primaire Abdelkader Meziane de Mouzaïa est scolarisé en classe de 3e année un élève âgé de 14 ans et qui parfois est violent envers ses camarades. Il en est de même dans certaines écoles à El Affroun ou La Chiffa, où des élèves déficients perturbent leurs camarades ou sont carrément dangereux pour l'intégrité physique des autres élèves.


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