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la saison des poètes est ouverte
Salon international du livre d'Alger
Publié dans El Watan le 03 - 11 - 2013

Les poètes n'ont cessé de parler. Au 18e Salon international du livre d'Alger (SILA), qui se tient au Palais des expositions des Pins maritime (Safex) jusqu'au 9 novembre, ils sont venus assez nombreux présenter leurs recueils.
Ià des étincelles, ici des odeurs de jasmin, plus loin la couleur de la mer et de la nuit mêlée, et, plus loin encore les saveurs sucrées des mots ! Afef Fenouf, Brahim Seddiki, Youcef Bâaloudj, Nacerddine Hadid, Roshdi Redwane et d'autres étaient tous présents pour parler de poésie et d'évoquer la liberté. Les deux vont ensemble. Les éditions de l'Agence nationale d'édition et de publicité (ANEP) ont pris l'initiative de publier plusieurs recueils de poèmes. Une initiative à saluer. L'artiste peintre Hamza Bounoua a fait «cause commune» avec le poète Brahim Seddiki pour un beau livre Al hourouf tatadjaraâ (Les mots osent). «C'est une nouvelle expérience pour moi qui, faut le dire, est assez rare en Algérie.
Le poète Brahim Seddiki a traduit mes tableaux en poésie. Ailleurs dans les pays, les artistes peintres créent leurs tableaux à partir des textes. Comme cela a été fait pour Mahmoud Darwich et Adonis. Nous avons voulu faire le contraire, Brahim et moi. Le poète a réussi à faire ressortir ce que je voulais exprimer dans mes œuvres à travers ‘‘el harf,'' (le mot). Et le mot a inévitablement lien avec écriture», nous a déclaré Hamza Bounoua. Le livre contient 143 œuvres réalisées ces quinze dernières années. «Les gens m'ont beaucoup parlé des travaux de Hamza Bounoua. J'ai vu ce qu'il a fait et j'ai compris que ma responsabilité serait grande de traduire toute cette beauté en poésie. Je me suis appuyé sur d'anciens textes et créé d'autres. L'art pictural et la poésie vont bien ensemble», a relevé, pour sa part, Brahim Seddiki. Ina lil hobi ou ina ilayhi radjioun (A l'amour nous appartenons et à lui nous revenons) est le dernier recueil de Afef Fenouh, qui est également journaliste à l'ENTV.
«Il n'y a aucune provocation dans ce titre. Allah est symbole d'amour. Sans amour, il n'y a rien. Et l'amour finit toujours par l'emporter. J'ai appris la langue arabe du Coran Nous voulons libérer le cri qui est en nous, le traduire sur le papier. Nous faisons confiance aux lecteurs de demain. C'est pour cela que nous ne cessons pas d'écrire. Je ne pense pas que le roman domine l'écriture littéraire en Algérie. A mon avis, le roman répond parfois à un souci de mode», a relevé Afef Fenouh qui revendique le droit d'étendre son linge comme elle l'entend. Manière de dire qu'elle écrit comme elle veut, où elle veut et dans la forme qu'elle veut. «Si j'avais à choisir entre l'amour et la liberté, je choisirais la liberté. Car sans liberté, je ne peux pas aimer. Faut savoir arracher sa liberté», a-t-elle appuyé.
33 est le nouveau recueil de poèmes de Roshdi Redwane. «33 pour l'âge de la raison, de la maturité. 33 ans, c'est l'âge de passage d'une vie à une autre. 33 ans est une étape importante dans la vie d'un être humain. Je choisis toujours de donner des titres qui peuvent être interprétés de plusieurs manières. La poésie donne le droit, la liberté, de tout dire sans contraintes sociales ou politiques. A mon avis, la poésie est la forme la plus libre dans l'écriture littéraire», a soutenu Roshdi Redwane parlant d'une expérience bien personnelle dans l'écriture poétique. Pour lui, il n'existe aucune raison pour dire que «l'époque» de la poésie est révolue. Le jeune Nacerdine Hadid partage l'avis de Roshdi Redwane sur la poésie. Radjoul bi rabtatay ounouq (un homme avec deux cravates) est le son premier recueil publié. «J'ai choisi des poèmes qui me représentent le plus dans ce recueil. Ils reflètent tout ce que j'ai écrit depuis le début. La plupart des texte sont dans le ghazal (poésie de l'amour)», a-t-il dit.
Les textes de Nacerdine Hadid s'appuient sur la forme libre et classique de la poésie arabe. Il y a, chez lui, une quête de casser les murailles de la rigidité, d'aller vers l'expression contemporaine, la plus compréhensible par le jeune lectorat. Pas de forme expérimentale donc ! Youcef Bâaloudj a, lui, dans Dynamite, rassayel m'baada al asifa (Dyamite, lettres d'après la tempête) voulu tenter une autre expérience. « De la poèsie-flash ! des textes courts, à la forme d'un SMS. Des textes dans lesquels un amoureux dit tout ce qui lui passe, à l'instant, au même moment, par la tête. Des messages dits dans plusieurs situations, tristesse, bonheur, colère…», a souligné Youcef Bâaloudj, connu pour être un mordu des nouvelles technologies de la communication. Qui a dit que la tablette, le smartphone, la 3G n'étaient pas adaptables à la poésie ? La réponse est évidente : personne.


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