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Sidi Bel Abbès : les opérateurs du BTPH dénoncent les entraves
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Publié dans El Watan le 01 - 12 - 2013

«Les entreprises de BTPH sont menacées de disparition au vu des entraves multiples dressées sur leur chemin par un certain nombre de responsables locaux», estime M. Ghoul, président de la CGEA.
Une vingtaine d'opérateurs représentant ce secteur d'activité se sont en effet réunis, jeudi dernier, à la Chambre de Commerce et d'Industrie de la Mekerra, sous l'égide de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA) et de la Confédération du patronat (CGP) pour débattre de la situation d'un secteur à l'agonie : le secteur névralgique du BTPH à Sidi Bel Abbès et qui regroupe près de 5000 entreprises locales. Le fait que la CGEA et le CGP initient une action commune «dénote une réelle prise de conscience chez les opérateurs privés et une volonté de réhabiliter l'outil de réalisation dans la wilaya», souligne en, prélude, le président de la CCIM, M. Sabri.
«Les entreprises de BTPH sont menacées de disparition au vu des entraves multiples dressées sur leur chemin par un certain nombre de responsables locaux», estime M. Ghoul, président de la CGEA, tout en s'interrogeant sur les raisons de ces blocages, «alors qu'à des niveaux plus élevés, un changement palpable est observé depuis quelques mois», dit-il.
Clientélisme
Selon M. Benfodil, président de la CGP, toutes les contraintes constatées auparavant au niveau du comité des marchés et du secrétariat général de la wilaya ont été levées. «Au niveau de l'OPGI, de la DJS et de la DLEP, la situation ne semble avoir point changé», ajoute-t-il. Tout en énumérant les contraintes liées à la non-révision des prix des marchés depuis février 2013, la remise «clientéliste» des cahiers des charges, le non-respect des dispositions liées à la caution de garantie, le recours souvent injustifié aux pénalités de retard et le refus de certains directeurs de l'exécutif de recevoir, en jour de réception, les opérateurs du bâtiment, M. Ghoul fera remarquer que si les taux de consommation de crédits sont insignifiants à Sidi Bel Abbès, «c'est qu'il existe un sérieux problème de prise en charge des projets de développement par les maîtres d'ouvrage». Il cite, ce à propos, le taux de consommation des crédits de l'ordre de 7% enregistré au niveau de la DLEP au mois de novembre. Au niveau de la Direction de la Jeunesse et des Sports (DJS), qui a vu défiler six directeurs en deux ans, le président de la CGEA qualifie la situation de catastrophique.
L'OPGI pointé du doigt
Les entreprises activant avec cette direction, dit-il, ont leurs avenants bloqués et les projets inscrits à son actif sont en souffrance. «Des entreprises n'ont pas été payées depuis 2010 et se retrouvent au bord de la faillite par la faute de mauvais gestionnaires», note-t-il. Intervenant à l'occasion, des opérateurs ont dénoncé, tour à tour, le non-respect des directives du wali et d'une commission ad hoc par le directeur de l'emploi (avenants et situations des entreprises en souffrance depuis 3 ans), la mauvaise maturation de projets par le directeur de l'OPGI (études de sol et graphique traînant en lenteur), ainsi que la mise à mort «programmée» d'entreprises locales dans le sud de la wilaya.
«Le mètre carré du béton à Sidi Bel Abbès fixé par l'OPGI est le plus bas en Algérie, alors comment voulez-vous qu'une entreprise de Marhoum ou de Ras El Ma puisse réaliser un projet, aussi modeste soit-il, avec des prix dérisoires», s'indigne le gérant de l'entreprise Slimani. «Les maîtres d'ouvrage doivent nous considérer comme partenaires à part entière si l'on veut rattraper les retards et réhabiliter l'outil de réalisation à Sidi Bel Abbès», ajoute-t-il, rejetant l'idée que les entreprises locales ne sont pas en mesure de réaliser de grands projets de construction en bâtiment. «Le comble dans tout cela, c'est que le directeur de l'OPGI veut appliquer des pénalités de retard pour les entreprises. Cette décision pourrait entraîner des conséquences fâcheuses», prévient un opérateur en colère.
Le gérant de l'entreprise Dekkiche, tout en appelant à barrer la route aux «casseurs de prix» lors des soumissions, emboite le pas à son collègue en affirmant que les entreprises locales sont en mesure mieux que les groupements étrangers sollicités récemment par les pouvoirs publics, en terme de qualité et de prix, «pour peu que les contraintes soient levées et que l'on respecte la réglementation en vigueur». Lenteurs administratives en matière d'attribution des marchés, les situations impayées, l'incompatibilité des cahiers des charges avec la nature des projets, le problème de qualification et les surcoûts engendrés par l'exigence d'assurer le gardiennage même après la réception définitive, ont également été évoqués par les opérateurs présents.
Le représentant de l'entreprise Benhadou a, pour sa part, appelé les présents à cerner les problèmes, notamment dans leur aspect réglementaire et de les soumettre au premier responsable de l'exécutif. Pour M. Ghoul, une séance de travail dans les plus brefs délais avec le wali, et ce, en présence des maîtres d'ouvrage, s'avère indispensable et à même d'exposer en toute transparence les contraintes réelles que vivent les entreprises du BTPH. «Nous voulons un contact direct, un débat contradictoire, pour situer les responsabilités et relancer, ensemble, les projets en souffrance», conclut-il.


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