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Election ou heure de vérité ?
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Publié dans El Watan le 21 - 12 - 2013

Notre maison est de verre !», rétorquait Abdelaziz Bouteflika à son accession au pouvoir en 1999, en réponse à la question d'un journaliste qui l'interrogeait si la transparence allait être instaurée en Algérie. Trois mandats et deux convalescences plus tard, force est de constater que le système politique algérien reste profondément imprégné de la culture de la manipulation, de la mystification, des faux-semblants. A moins de quatre mois de la prochaine élection présidentielle, le débat politique se fait encore attendre, tout comme l'annonce franche des candidatures, laissant place à d'incroyables interrogations, comme celle de savoir si le président de la République peut bouger sa main droite plus de trois fois en recevant ses hôtes.
Le simple citoyen est loin de connaître enfin les différentes options politiques, les différents projets qui seront soumis au débat de la présidentielle, il est encore à se demander si le premier personnage de l'Etat a récupéré ou non ses fonctions motrices et langagière, si les séquelles de l'AVC se sont résorbées, comme l'affirment depuis des mois les membres du gouvernement et des chefs de partis liés au pouvoir. Les séquences d'émissions diffusées de l'étranger, nous renvoyant quelques bribes du mensonge national, remplissent les Algériens d'amertume.
La réputation du pouvoir algérien de ruser avec la réalité dépasse les frontières, constituant de la matière pour des émissions de divertissement, parfois dans des pays dont les relations avec le nôtre sont loin d'être empreintes d'humour ou de satire. Les commentaires des internautes sur les réseaux sociaux dénotent une vraie exaspération de voir l'image du pays écornée, montrant les tâtonnements d'un pouvoir réduit à maquiller les faits pour se donner bonne contenance médiatique. Mais ce qui était valable pendant des décennies dans ce vaste laboratoire de la manipulation qu'est notre pays, ne peut plus être payant à l'heure de la globalisation de l'image et du son.
Le pouvoir algérien est l'un des derniers au monde à croire qu'il peut user de moyens archaïques pour maintenir ses assises au moment où les nouvelles technologies de l'information et de la communication peuvent changer le destin de sociétés entières. Le pouvoir en place a échoué dans son projet d'asseoir la démocratie au bout d'une quinzaine d'années de règne, réduisant la scène politique nationale à une clientèle majoritaire qui sert à entériner les décisions de l'Exécutif. L'instauration de la démocratie étant une mission assez ardue et de longue haleine, il est par contre possible, avec effet immédiat, de permettre que la vérité soit dite, dans la mesure où les gouvernants ont un réel respect et de la reconnaissance envers le peuple qui les a menés au sommet de l'Etat.


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