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Quand demandera-t-on donc à Laârayedh de partir ?
Dialogue national en Tunisie
Publié dans El Watan le 25 - 12 - 2013

Le flou continue de planer sur la date de transmission du pouvoir entre Mehdi Jomaâ et Ali Laârayedh à la tête du gouvernement en Tunisie, près de deux semaines après l'entente sur le nom de Jomaâ entre les partis politiques.
Tunis.
De notre correspondant
En effet, les mécanismes de passation n'ont pas encore démarré selon les termes de la Loi d'organisation provisoire des pouvoirs (LOPP). La réunion du Dialogue national, prévue aujourd'hui, est donc appelée à statuer sur les conditions à réunir pour entamer cette délicate question de passation, surtout en ce qui concerne son démarrage.
Le processus attendu consiste, selon les termes de la LOPP, à ce que l'actuel chef du gouvernement, Ali Laârayedh, commence par présenter sa démission au président de la République, car il ne s'agit pas d'un retrait de confiance de la part de l'Assemblée nationale constituante mais d'une démission volontaire. Moncef Marzouki aura donc à charger le parti politique le plus représentatif, à savoir Ennahdha, de choisir un nouveau chef de gouvernement. Une fois Marzouki informé de la personnalité nominée, à savoir Mehdi Jomaâ, le président le chargera de former le prochain gouvernement.
La loi accorde 15 jours au nominé pour exécuter cette tâche. Le nouveau promu a toutefois dit qu'il n'aura besoin que d'une semaine pour choisir son équipe. Il a par ailleurs entamé des pourparlers officieux à cet effet, en attendant sa nomination officielle. Le gouvernement de Mehdi Jomaâ devra toutefois passer par un vote de confiance au niveau de l'Assemblée nationale constituante. Ce sont les détails de tout ce scénario qui sont à établir entre Ennahdha, les trois présidences et le quartette. Ce sera l'objet de la réunion d'aujourd'hui du Dialogue national. Mais où en sont les riverains politiques et comment se présente le tableau de bord ?
Encore des tiraillements
Il ressort de la dernière réunion d'avant-hier entre les partis politiques qu'ils ont convenu de la date du 14 janvier 2014 comme deadline pour les trois processus en gestation en Tunisie : gouvernemental, électoral et constitutionnel. Plusieurs interprétations ont été toutefois données à cet accord de principe, notamment en rapport avec le processus constitutionnel. Alors que les islamistes d'Ennahdha parlent de l'adoption finale, à cette date, du projet de la Constitution, les constituants de l'opposition sont, plutôt, inclinés à comprendre qu'il s'agit du démarrage des discussions, article par article, dudit projet en plénière de l'Assemblée nationale constituante (ANC). L'opposition insiste sur le fait qu'il faut «rompre avec les promesses caduques». «Il ne reste que moins de trois semaines à ce deadline et je ne vois pas comment cette période va suffire pour résoudre ce qui nous reste comme différends dans le projet de Constitution, de passer à l'adoption du projet, article par article, en tenant compte du fait qu'il y aura entre temps l'adoption du budget 2014 et l'élection de l'ISIE», explique le constituant de Nidaa Tounes, Khemaies Ksila. Ce dernier ajoute : «Déjà, si l'on parvient avant le 14 janvier à élire l'ISIE et faire passer le projet de Constitution en plénière, ce sera une prouesse, eu égard aux contretemps enregistrés jusque-là.»
Un autre député de l'opposition, Mongi Rahoui, va dans le même sens et propose de décider lors de la réunion prévue aujourd'hui par le Dialogue national de «redémarrer le compte à rebours du calendrier de la feuille de route du quartette, qui prévoit deux autres semaines pour l'installation du nouveau gouvernement et trois semaines pour l'adoption de la Constitution». «Si ce calendrier est respecté, au 14 janvier prochain, Mehdi Jomaâ sera déjà installé à la tête du gouvernement. L'ISIE sera opérationnelle et la Constitution sera déjà en plénière de l'ANC et ne nécessitera qu'une autre semaine pour son adoption définitive», conclut-il.
Quoique plus raisonnable, cette dernière proposition de l'opposition ne répond pas à l'une des conditions posées par Ennahdha pour lâcher le pouvoir, à savoir la concordance entre les trois processus. En effet, Rached Ghannouchi a régulièrement affirmé que «nous ne lâcherons le pouvoir, qu'une fois la Tunisie sera dotée d'une Constitution et disposera d'une ISIE et d'un calendrier pour les prochaines échéances électorales». Eu égard à tous ces tiraillements, quand Mehdi Jomaâ va-t-il pouvoir s'installer à la tête du gouvernement ?


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