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La faune du désert
Le génie animal pour survivre
Publié dans El Watan le 05 - 06 - 2006

Les températures peuvent atteindre les 52° C dans le désert. Et plus l'on se rapproche du sol, plus il fait chaud. Alors comment font les bêtes du désert pour supporter la chaleur ? Quelles astuces ont-elles développées pour s'abreuver ?
Pour résister aux contraintes thermiques, la plupart des espèces animales (invertébrés, reptiles, rongeurs, passereaux...) ont quelques particularités du point de vue morphologique. C'est ainsi que l'antilope addax à de très larges sabots, adaptés à la marche sur le sable et que le lièvre possède des coussinets aux pattes entourés de poils ; une sorte de semelle confortable et isolante. Le fennec, lui, a préféré se munir de grands éventails, ses oreilles pour se ventiler en cas de forte chaleur. La nature a ainsi bien fait les choses. Cependant, tout être vivant a besoin d'eau pour vivre. « Certaines espèces réduisent l'évaporation grâce à leur peau étanche et par la nature de leur excrétions : l'urine est très concentrée et les matières fécales sont sèches. Ils récupèrent également l'eau des brouillards nocturnes et des parois humides de leur terrier ». C'est pour cela que les rongeurs sortent la nuit et que le serpent s'enfouit sous terre. Si les régions arides, tel le Sahara, semblent hostiles à la vie, cela relève davantage du mirage que de la réalité. Les mares de l'Ennedi abritent des poissons tropicaux, mais également des crocodiles et constituent un chaume pour les oiseaux qui regagnent le Nord. Parce que la nature est clémente avec la nature, l'antilope oryx ne reste pas longtemps à brouter une même touffe. D'ailleurs, elle ne broute pas au ras du sol, ce qui permet à la plante de se reconstituer. comme la plante semble être complètement adaptée à la vie dans le désert. Les espèces végétales ne sont pas en reste non plus. Le cactus en est le parfait exemple : alliance d'eau et de soleil, il se préserve des hausses de température en se regorgeant d'eau, lorsque la pluie se décide à tomber. A titre d'exemple, le saguaro, le plus grand cactus du monde, peut en une seule pluie se gorger d'eau jusqu'à peser 10 t.Le cactus a une autre particularité : il respire la nuit lorsque les température sont les plus fraîches, ce qui limite la transpiration. Toutes ces formes de vie sont en danger. Peut-être pas directement par l'homme, mais en perturbant leur environnement. Il suffit de chasser un oiseau pour ne plus permettre la fécondation d'autres espèces végétales. Même si le cactus n'exige pas un type de fécondateurs et accepte oiseau comme insecte, il n'en demeure pas moins que d'autres espèces peuvent se voir menacer lorsque l'écosystème est ébranlé.

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