Au moins cinq sinistrés du séisme de 2001 résidant dans le centre de transit de la Cacobapth, à Tigzirt, ont reçu des mises en demeure les priant de restituer, dans les plus brefs délais, la clé du bungalow qu'ils occupent avec leur famille, « faute de quoi, des poursuites seront engagées », peut-on lire dans le texte. Les ménages mis en demeure ne savent plus à quel saint se vouer. Ce nouveau développement arrive après une période de pression caractérisée par la coupure d'électricité systématique aux 19 foyers depuis le 13 mai dernier. Une privation de plus qui se greffe à celle de l'eau potable qui dure depuis des années et qui n'a suscité aucune réaction de solidarité locale ou régionale ni ébaucher, pour l'heure, une quelconque perspective au statu quo désespéré. Le bras de fer engagé à leurs dépens risque d'emporter leurs maigres espérances. Les concernés ont remis un dossier à M. Belkhadem lors de son passage dans la ville des Genêts le 19 mai écoulé, mais « pour l'heure, aucune nouvelle n'est parvenue sur le sort qui leur a été réservé ». Pour rappel, ces résidants « socialement défavorisés » ont dénoncé avec une rare véhémence la dernière attribution de logements sociaux à Tigzirt en octobre dernier qu'ils ont jugée inique.
