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«J'aime m'engager dans des espaces vierges»
Aliaoua Hadj présente son roman Fi Riwayatin Oukhra
Publié dans El Watan le 23 - 01 - 2014

Le jeune romancier, Allaoua Hadji, considère Fi riwayatin oukhra comme un roman relevant de la littérature expérimentale.
Le jeune Allaoua Hadji, nouvelliste et journaliste, publie son premier roman, Fi riwayatin oukhra (En une autre histoire), aux éditions ANEP à Alger. Samedi 18 janvier, il était à l'espace Plasti (Algérie News), à Alger, pour débattre de ce roman à la tonalité particulière. «L'écriture, qui ressemble à ce qui a été déjà publié auparavant, n'a aucun intérêt à mes yeux. Le romancier ou le poète qui le fait sait qu'il n'ajoute rien de nouveau. Dans mon roman, j'ai voulu tester les nouvelles formes d'écriture et m'éloigner des modèles classiques. Donc, rien n'était définitif chez moi. D'où le caractère expérimental de ce roman», a relevé Allaoua Hadji.
Il y a, dans Fi riwayatin oukhra, des suppositions, des scénarios, des hypothèses, des répétitions, des probabilités, une narration aérienne…et, bien sûr, beaucoup d'imagination à travers un homme schizophrène, partagé, perdu. L'expérimental est au niveau du contenu et de la forme. Tous les endroits évoqués dans le roman sont sous «x», ‘‘sin''. C'est un choix délibéré de Allaoua Hadji, qui a déjà publié Sit ouyoun fil aâtama (Six yeux dans l'obscurité), un recueil de nouvelles. Pour lui, l'écriture est un plaisir. «C'est également une aventure. J'aime m'engager dans des espaces vierges et ne pas me contenter du déjà écrit, déjà-vu. Mais, il ne suffit pas de présenter un roman différent au lecteur. Il faut que le lecteur retrouve le désir de lire le texte aussi», a-t-il dit, précisant qu'il n'a aucun problème avec la forme traditionnelle de narration. «Mais, je revendique le droit à la rébellion contre les formes établies et convenues de l'écriture littéraire. Je me suis permis cette liberté dans ce texte», a-t-il souligné.
Il a refusé de classer son texte dans un genre littéraire particulier, roman court, nouvelle longue ou récit. Pour lui, les critiques ou les lecteurs auront le choix de classer Fi riwayatin oukhra dans un genre. «On peut lire les chapitres de mon roman d'une manière indépendante. Des chapitres qui ressemblent à des nouvelles. Mais faire un lien entre eux du début jusqu'à la fin donnera de la cohérence à l'histoire. J'avoue qu'il est un peu difficile d'écrire de cette manière. Cependant, il ne s'agit pas d'idées éparses collectées en petites histoires.
Toute la liberté est donnée au lecteur de lire et de trouver ses repères», a soutenu Allaoua Hadji qui a avoué que son souffle narratif n'est pas aussi puissant que cela. «J'ai fait très attention à la langue d'écriture. Je n'aime pas trouver une coquille ou une faute dans un texte. Sur ce plan, je suis perfectionniste. Et puis, je n'aime pas qu'on me parle de ‘‘message'' ou de ‘‘morale'' dans un livre ou un film. L'art est d'abord un plaisir. Certains n'ont pas apprécié que j'utilise ce qu'ils appellent le langage de la rue dans mon roman. C'est pourtant la langue parlée chaque jour chez nous. Je ne suis ni redresseur de torts, ni imam, ni oustad. Je suis un écrivain et c'est tout. Je déteste les jugements moraux sur les travaux littéraires», a-t-il protesté, disant qu'il n'a pas encore tranché entre la nouvelle et le roman.
«Je pense que nous vivons l'époque du roman. Le lectorat du roman est plus large que celui de la nouvelle. Et cela est valable partout dans le monde arabe», a-t-il dit. Le romancier a regretté le peu de considération donnée à la jeune génération d'écrivains algériens. «La reconnaissance vient toujours de l'extérieur. Dès qu'un livre obtient un prix, on braque les lumières sur l'auteur. Et on oublie que d'autres livres ont été publiés et que des auteurs ont des choses à dire, mais on ne les écoute jamais. Cela concerne surtout les livres écrits en arabe.
Les médias ont une responsabilité», a constaté Allaoua Hadji. Il a cité l'exemple de la romancière Ahlam Mosteghanemi, qui n'a été reconnue en Algérie qu'après avoir eu le succès dans les pays arabes. «On ne doit pas juger de la qualité de l'écriture avant que le livre ne soit mis entre les mains du lecteur. Autrement dit, le lecteur doit trouver partout dans les librairies le roman qu'il veut lire…», a-t-il noté. Il a regretté la mauvaise distribution du livre littéraire en Algérie et a souhaité que tous les éditeurs suivent leurs livres à l'intérieur du pays en assurant une promotion adéquate et continue. Allaoua Hadji est en colère sur ce qu'il appelle «la paralysie», qui marque l'espace culturel algérien.
«De quel droit Amin Zaoui décide que quatre ou cinq écrivains constituent la littérature algérienne d'aujourd'hui ? Qu'en est-il des autres auteurs ? J'avoue que je n'aime pas la littérature thématique de Amin Zaoui. Ce qu'il écrit en arabe ne ressemble pas à ce qu'il écrit en français. Et puis, il n'y a pas que l'inceste ou le sexe comme thèmes de romans…», a-t-il déclaré.


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