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Faut-il réformer la tarification bancaire ?
Publié dans El Watan le 12 - 06 - 2006

La modernisation du système bancaire qu'on continue d'appeler improprement réforme bancaire est maintenant une réalité de tous les jours. Elle a pratiquement visé le cœur de l'activité bancaire qui est le système de paiement, sans toutefois modifier la structure du sous-jacent qui est la tarification bancaire.
Qui plus est, au moment où tous les tarifs des grands services tels que ceux de l'eau, de l'électricité et du gaz... font l'objet d'une révision à la hausse pour se rapprocher de la vérité des prix et donc faire payer les prestations à leur coût par les usagers, confirmant par là le passage de plus en plus marqué - économie de marché oblige - à des services publics marchands, les tarifs de certains services par essence marchands restent à l'écart de cette tendance haussière, peut-être tout simplement, parce qu'ils assurent largement l'équilibre financier. S'agissant de la sphère financière, l'idée d'une révision de la tarification bancaire même si on sait par ailleurs que les prix bancaires sont soumis au régime de la liberté des prix commence à acquérir un droit de cité. Trois ou quatre aspects plaident au moins en faveur d'une réforme par les banques de la tarification bancaire actuellement en vigueur. Sans aller au fond des choses et pour se résumer, il convient de citer l'aspect concurrentiel, l'aspect réglementaire, l'aspect social qui est dans cette configuration tout aussi important parce qu'il renvoie à la bancarisation de l'économie et l'aspect financier qui est en tout état de cause déterminant parce qu'il influe sur l'équilibre du compte de résultat. En combinant tous ces aspects, il est certain que quelque part la conviction est vite établie qu'il faut revoir le système de tarification des services bancaires. Face à cette nécessité non encore confirmée en tant que tel, le questionnement qui s'impose est que : faut il procéder à la reforme de la tarification bancaire en jouant sur les prix ou faut il tout simplement simplifier autant que possible les barèmes pour assurer une bonne couverture bancaire de toute la population en régulant l'implantation des guichets par des ratios de bancarisation de place, comme cela s'est fait ailleurs, par exemple. Pour le commun des mortels, réforme tarifaire signifie augmentation des prix et donc forcément accroissement des recettes. Cela est peut être vrai dans le cas des services publics qui ont longtemps survécu grâce aux subventions de l'Etat. Pour la sphère marchande, la problématique est tout autre. Les banques par exemple affichent des résultats satisfaisants pour ne pas dire excellents pour certaines malgré les provisions qu'elles constituent. Il ne s'agit donc pas à travers une révision des conditions de banque de rattraper des déséquilibres graves. Les motivations sont autrement plus stratégiques en termes d'incitations de la population non bancarisée à le devenir pour d'une part rentabiliser par l'effet masse critique les investissements lourds que les banques ont consacré pour la mise en place du système d'information automatisé et d'autre part corriger les incohérences dans la tarification applicable pour une même prestation suivant la nature juridique du client. L'institution d'un forfait bancaire par exemple pour les remises de chèques à l'encaissement au profit des grands comptes participerait de cette préoccupation. L'autre volet important qu'il faudrait peut être corriger est celui des distorsions qui existent en matière de rémunération des dépôts et des crédits en raison de l'écart significatif entre les taux d'intérêt servis pour les dépôts et ceux facturés pour les crédits. Ceci renvoie bien sûr au problème de la marge bancaire et plus encore à celui de la vérité des prix bancaires. L'énumération des distorsions et des incohérences peut être confirmée par une étude poussée sur la tarification actuelle. Il est évident et tout le monde en convient que la vérité des prix en économie de marché n'est jamais à sens unique et ne doit pas profiter unilatéralement au prestataire ou au producteur de service. Si le juste prix consiste à faire payer au client ce que coûte le service qui lui est rendu, il consiste aussi en retour à lui payer ce que rapporte le service qu'il rend. La rémunération par exemple des dépôts à vue participe de cet équilibre et au delà favorisera très certainement la constitution d'une épargne longue, si précieuse pour les banques pour pouvoir prêter plus dans une conjoncture favorable.

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