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«Les opportunités sont moindres et les risques importants en France»
Marie-Aude Labrousse. Cofondatrice d'International Talents Network
Publié dans El Watan le 24 - 02 - 2014

-Ils sont nombreux les Algériens à rentrer au pays après avoir terminé leurs études en France. Que fait justement votre cabinet pour accompagner le retour de ces jeunes ?
Le cabinet International Talents Network agit à plusieurs niveaux. Nous proposons, en collaboration avec nos partenaires associatifs, des journées d'information sur le contexte de l'emploi en Algérie, des séances de jobmarketing pour aider les étudiants et cadres à préparer leurs candidatures auprès d'entreprises algériennes. Nous organisons également le Salon du recrutement «ITN Forum Emploi», un salon visant à mettre en relation les recruteurs des entreprises algériennes avec les jeunes diplômés et cadres désireux de faire carrière dans leur pays.
-Quelles sont les actions prévues dans ce cadre ?
Une journée est prévue le 15 mars à Paris, en collaboration avec l'association ECAF (Etudiants et cadres algériens de France) pour :
- la préparation au contexte de l'emploi en Algérie (prétentions salariales, type de contrats, entreprises qui recrutent...) ;
- séance de dépôt des CV des participants et préparation du «jobdating» en vue du salon du recrutement ;
- conseils pour bien se préparer au forum.
Le salon est organisé les 28 et 29 mars à Paris et il réunira des entreprises d'Algérie souhaitant recruter de jeunes Algériens diplômés de l'enseignement supérieur français ou des cadres ayant exercé à l'étranger. Ce salon itinérant aura lieu chaque année. Pour cette première édition, le choix a été porté sur la capitale de l'hexagone, étant donné que c'est à Paris que les étudiants algériens sont le plus représentés. Une seconde édition se tiendra en novembre 2014 à Lyon, seconde ville à accueillir le plus d'étudiants algériens !-
-Quels sont les secteurs qui y seront représentés ?
Je peux d'ores et déjà vous dire que de nombreux secteurs d'activité seront représentés tels que : le secteur automobile (Renault Algérie), les assurances (Axa Algérie), l'agro-alimentaire (Bel Algérie, Rouiba), le secteur pharmaceutique, la téléphonie, etc. Par ailleurs, nous envisageons de proposer durant le salon une conférence sur la création d'entreprise en Algérie pour inciter ces talents algériens à investir dans leur pays.
-Qu'est-ce qui a motivé le lancement d'ITN ?
Les deux fondatrices d'ITN ont pu constater de par leurs expériences personnelles et professionnelles respectives un besoin de rapprochement entre entreprises en Algérie et jeunes diplômés et cadres installés à l'étranger.
Mon associée, Amina Kara Mecheti, est précisément l'une de ces jeunes Algériennes qui, après des études universitaires accomplies en Algérie, a complété sa formation par un Mastère en France. Elle a ensuite travaillé pendant plus de sept ans dans le secteur aéronautique auprès d'Airbus et dans la formation pour Toulouse Business School. Lors de missions de conseil en recrutement, elle était régulièrement sollicitée par des entreprises algériennes à la recherche de profils internationaux.
Pour ce qui me concerne, j'ai une longue expérience des études à l'étranger et de l'expatriation professionnelle. J'ai également dirigé pendant trois ans le service Campus France de l'ambassade de France en Algérie, service qui reçoit les demandes d'études émanant des étudiants algériens pour la France. J'avais constaté le manque de structures adaptées et orientées vers un projet de retour après leurs études.
Ces deux constats, ainsi que la certitude du grand potentiel d'une telle entreprise pour tous les acteurs en présence, ont permis de créer un cabinet de conseil en recrutement et formation spécialisés sur l'Algérie.
-Qu'en est-il, selon vous, des structures d'accompagnement (en Algérie et en France) de ces jeunes, que ce soit pour le lancement d'un projet ou pour le recrutement ?
En France, le chômage des jeunes diplômés est important et le recrutement à des postes pérennes (CDI) et évolutifs est de plus en plus rare. Par ailleurs, si la création d'entreprise est possible pour les étrangers et encouragée via des dispositifs d'exonération de taxes et d'allègements de procédures, le marché français étant déjà un marché mature, les opportunités sont moindres et les risques importants au regard de la crise économique actuelle. Un certain nombre d'Algériens établis à l'étranger auraient le désir de rentrer en Algérie, mais il existe un déficit de structures dédiées à l'accompagnement de ces jeunes qui ont fait le pari de partir et qui ont besoin d'être accompagnés pour reprendre leurs repères au retour. Il ne faut pas oublier que si l'expérience à l'étranger est très positive, elle ne permet pas toujours d'entretenir son réseau de contacts dans le pays d'origine et que le retour s'avère parfois difficile. Beaucoup ne rentrent pas par peur de ne pas trouver d'emploi et par méconnaissance des opportunités. Pourtant, l'Algérie connaît une période d'expansion économique qui crée des emplois !


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