L'Assemblée générale de la Ligue de football professionnel (LFP) a adopté, hier à l'hôtel Hilton, à la majorité le bilan moral et financier de l'exercice précédent. 29 membres sur les 42 composant l'AG étaient présents (quorum atteint). En présence du président de la LFP, Mahfoud Kerbadj, le vice-président Faouzi Guelil a présenté le bilan moral de la saison écoulée dans lequel il s'est félicité du bon déroulement de la compétition et le respect du calendrier. Le commissaire aux comptex a, pour sa part, présenté le bilan financier au cours duquel il a fait ressortir un solde positif de 217 millions de dinars enregistré durant la même période. L'assemblée générale, qui s'est déroulée dans le calme et la sérénité, fut marquée par des interventions infructueuses, voire très terre à terre de la part de certains intervenants. Une AGEx sous quinzaine La seule intervention qui mérite d'être signalée est celle du représentant de la JSMB, Rachid Redjradj, sur la revendication de la majorité des présidents des clubs professionnels pour la tenue d'une assemblée générale extraordinaire sous quinzaine. Les présidents des clubs des Ligues 1 et 2 demandent «la tenue d'une AGEx a l'effet de modifier les statuts de la LFP pour une plus grande autonomie dans la gestion de la compétition». Les membres de l'AG estiment que les règlements actuels limitent les prérogatives du président de la LFP. Le président de l'ASO, Abdelkrim Medouar, affirme que cette démarche ne vise nullement le président Mahfoud Kerbadj tout en lui apportant son soutien indéfectible car, dira-t-il, le problème réside dans les textes régissant le fonctionnement de la Ligue et non pas en les hommes qui la dirigent. Le président de la LFP ne voyait aucun inconvénient pour la tenue d'une AG extraordinaire affirmant que l'assemblée est souveraine. Le débat a concerné ensuite la nature des sociétés par actions créées pour accompagner le professionnalisme. Le représentant de la JSMB, Rachid Redjradj, estime que les SSPA doivent avoir un statut particulier. «Nous sommes des sociétés à caractère commercial et non pas à des fins lucratives. On n'est pas là pour tirer des dividendes ou des bénéfices. Le football a besoin d'une vision plus profonde», a déclaré en substance Redjradj.
