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Otages des Bouteflika
Edito
Publié dans El Watan le 05 - 03 - 2014

En venant officialiser sa candidature, Abdelaziz Bouteflika, en chef de clan, confirme que désormais, l'avenir des générations futures est scellé. Hypothéqué par la volonté d'un homme malade, imbu de sa personne et de son règne, à se maintenir au pouvoir, défendu et soutenu par une flopée d'obligés, de corrompus pour qui le sort de ces milliers d'étudiants, de jeunes diplômés, de lycéens importe guère. La rente, qui devait servir de fer de lance pour l'instauration d'une économie productive, capable d'absorber le chômage et de permettre à cette jeune génération de s'épanouir, de participer à l'effort national et de construire leur pays, est partie garnir les comptes des banques offshores.
On vient ainsi de signifier à Nassima, Ali, Mahmoud, Naïma, Amira, Wafa, Karim et ces millions de jeunes Algériens qu'un horizon sombre les attend. Pourtant, le Président leur a donné l'espoir que la génération qui a confisqué le pouvoir en 1962, au nom de la légitimé révolutionnaire, allait s'écarter du pouvoir et leur céder la place. Cela s'est passé en 2012, lorsqu'il prononça sa fameuse phrase «Tab J'nani». La propagande en a fait un programme préélectoral. Et toute voix qui parle au nom du Président ne cesse de marteler que l'heure est venue de passer le flambeau. Nada. Bouteflika vient de le renvoyer aux calendes grecques et de trahir, à travers cette engeance, ces millions d'Algériens. Vont-ils continuer à croire, maintenant, en leur pays, pris en otage par un Président malade ? Auront-ils l'espoir d'une Algérie nouvelle ? Vont-ils rester ici ? Non ! Par sa candidature, Bouteflika a lancé le top du départ pour l'étranger.
Nous sommes donc devenus la risée du monde à cause de ce cinéma de mauvais goût. L'Algérie se rapproche dangereusement du gouffre dans lequel sera enterré l'espoir de Mohamed, Nadjat, Khaled et Abdou. L'Algérie des cadres et des compétences, celle de la créativité et du génie. Ce cri de désespoir vient des campus où, chaque jour, des initiatives sont lancées pour dire stop à la mascarade.
Ils sont animés par l'esprit patriotique, nationaliste et soucieux de leur destin. Ces étudiants, clochardisés en raison de votre gestion et votre échec, réduits à attendre des heures durant aux stations du COUS ou devant les réfectoires où une infâme soupe populaire leur est servie. Malgré cela, ils gardent leur pays dans le cœur. Ils vous disent : «Partez ! Partez tous.» Que vont-ils répondre, les supporteurs zélés et les obligés du clan ? Que vous êtes un million et demi d'étudiants à remplir les salles et que vous êtes un chiffre, parmi d'autres, du tableau des «injazat» (réalisations).
Ça grouille et ça bouillonne dans les campus. Et si personne n'est là pour les écouter, demain, personne ne pourrait stopper leur colère. Au nom de la stabilité et de la paix, vous faites chanter une jeune génération. Le message est clair : «Après moi le déluge.» La réponse des étudiants est immédiate. Personne n'a le droit de franchir cette «ligne rouge» : jouer avec l'avenir de la nation et hypothéquer son sort. Seuls les hommes dignes savent se retirer dans l'honneur et la gratitude. Les lâches et les fossoyeurs se maintiennent par la force et la ruse en insultant l'histoire, le peuple, en faisant fi de toutes ces voix, de ces appels à la raison. La poubelle de l'histoire les attend.


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