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«La fraude est un crime, elle détruit des nations»
Benflis devant des milliers de partisans à El Bayadh, Saïda et Tipasa
Publié dans El Watan le 05 - 04 - 2014

Ali Benflis promet de réformer les codes communal et de wilaya pour donner les prérogatives de la gestion locale aux élus.
De notre envoyé spécial
C'est à El Bayadh où il a animé, avant-hier, dans la salle archicomble du centre culturel de la ville, que le candidat Ali Benflis a choisi de lancer une des propositions phare de son «projet de renouveau national» : la réorganisation territoriale du pays ou, à proprement parler, la régionalisation. «Comment gérer efficacement ce vaste pays, ce continent ?» s'est interrogé l'ancien chef de gouvernement devant un auditoire tout ouïe. «Certainement pas avec les mécanismes et les instruments actuels», répond-il.
Quelles que soient les compétences des responsables, ils ne pourront pas gérer des territoires aussi grands, explique Ali Benflis, qui préconise en effet, «après avoir passé au crible l'organisation territoriale des pays comme l'Allemagne, l'Espagne et la France et pris l'avis des experts en la matière», une nouvelle configuration territoriale et administrative pour l'Algérie. De quoi s'agit-il au juste ? Le candidat, qui n'a pas donné de précision lors de son intervention, parle d'ores et déjà de «multiplication du nombre des communes et des wilayas regroupées en région».
S'engageant aussi à doter les élus locaux de pleines prérogatives dans la gestion communale et de wilaya, parce que, dit-il, «le renforcement de la démocratie commence à la commune», Ali Benflis prévoit dans son projet de réformer les finances et la fiscalité locales. Pas seulement. Il promet de réformer les codes communal et de wilaya pour donner les prérogatives de la gestion locale aux élus. «La prééminence de l'administration est une injustice à l'égard du peuple algérien», juge Ali Benflis, pour qui la manière dont sont gérées les collectivités locales répond à «une vision colonialiste».
Après avoir livré des bribes de son projet de réorganisation territoriale de l'Algérie et promis de régler les problèmes spécifiques à chaque wilaya qu'il a visitée, le candidat met en garde contre la fraude lors de l'élection présidentielle du 17 avril. «L'heure de vérité est arrivée», a lancé l'orateur qui considère que la fraude est «une corruption, c'est un crime, elle détruit les nations». «L'Algérie appartient à tous les Algériens, et celui qui croit qu'elle est son bien commet une erreur monumentale», avertit Ali Benflis en affirmant avoir «la volonté et le courage de sortir le pays de la crise».
«L'Algérie n'est pas une propriété privée»
L'ancien chef de gouvernement est revenu sur l'interdiction des manifestations dans la capitale et apporte des éclaircissements sur cette question : «C'est moi qui ai pris la responsabilité, dans une réunion, d'autoriser la manifestation du 14 juin, mais après ce qui s'est passé, il y a eu une autre réunion où la décision a été prise, pour des raisons sécuritaires, d'interdire les marches à Alger ; à l'époque, le pays était en état d'urgence.» «Mais depuis que j'ai quitté le gouvernement en 2003, 11 ans sont passés sans que les manifestations ne soient autorisées», dénonce le candidat, qui refuse qu'on lui colle l'étiquette d'«ennemi des libertés, alors que ce n'est pas le cas». «C'est moi aussi qui ai bloqué, avant mon départ du gouvernement, le projet de loi sur les hydrocarbures pour préserver la souveraineté nationale, pourquoi on ne le dit pas ?», tempête l'ancien chef de gouvernement, qui draine de plus en plus de foules dans ses meetings ; là où il passe, il fait salle comble.
A Saïda où il a animé un rassemblement jeudi après-midi, Ali Benflis s'est engagé à s'entourer de compétences et de cadres honnêtes : «L'Algérie n'est pas une propriété privée, elle a besoin de tous ses enfants compétents.» L'orateur, qui rappelle l'épisode «douloureux de l'après-élection de 2004, qui a vu des carrières et des parcours professionnels brisés», indique que «cela n'est pas sa politique». Le pays a-t-il soutenu, «a besoin de nouvelles légitimités, celles de la compétence et du mérite».
Parlant de la question du pouvoir, allusion au président sortant, le candidat fait une comparaison entre le parcours de Mandela qui, après une longue lutte contre l'apartheid et un mandat à la Présidence, a remis les clés de son pays à une nouvelle génération et celui de Mugabe, au Zimbabwe, qui se dispute avec ses petits-enfants. Ali Benflis a fait, durant son périple électoral de ce week-end, qui l'a conduit d'El Bayadh à Tipasa en passant par Saïda, plusieurs mises au point. D'abord, à propos de la participation des acteurs politiques à la construction du consensus national, l'ancien chef de gouvernement précise qu'elle concernera tous ceux qui rejettent la violence. A Tipasa où il a animé un meeting hier matin, il a dénoncé ses adversaires qui «crient à la main de l'étranger à chaque fois qu'on demande de la transparence lors de cette élection». «Surveillez vos urnes», a lancé Ali Benflis d'un ton déterminé à ses partisans, venus en nombre.


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