-Libye : Un officier de l'armée de l'air libyenne a été tué et des membres de sa famille blessés hier dans l'explosion de sa voiture à Benghazi, dans l'est de la Libye, a-t-on indiqué de source hospitalière. «L'officier Abdelhamid Tahar Al Imam a été mortellement blessé par l'explosion. Sa fille et son épouse, qui l'accompagnaient dans la voiture, ont été gravement blessées et sont actuellement en soins intensifs», a indiqué une source du centre médical de Benghazi. Une source de sécurité a précisé que l'explosion avait été provoquée par un engin placé sous le véhicule. L'attaque a eu lieu dans le centre-ville, provoquant la colère de plusieurs habitants du quartier qui ont bloqué des routes et brûlé des pneus. -Ukraine : Le président russe, Vladimir Poutine, a appelé hier les autorités de Kiev à ne «rien commettre d'irréparable» en Ukraine, tout en espérant que les efforts diplomatiques auront une «issue positive». M. Poutine a fait ces déclarations alors que la situation est extrêmement tendue depuis dimanche dans l'est russophone de l'Ukraine, où des militants pro-russes, qualifiés de «terroristes et criminels» par les autorités de Kiev, occupent des bâtiments administratifs dans plusieurs villes. Un espoir d'issue diplomatique est cependant apparu avec l'annonce de discussions entre Russes, Américains, Ukrainiens et Union européenne, qui pourraient avoir lieu la semaine prochaine. Sergueï Lavrov, dont le pays a absorbé en mars la péninsule ukrainienne de Crimée selon un scénario maintenant redouté dans les régions de l'Est, a cependant estimé que les régions pro-russes devaient être représentées à ces négociations. -Kenya : Le Kenya a expulsé hier 82 Somaliens arrêtés lors d'une vaste opération de police en cours à Nairobi depuis le 4 avril, consécutive à une série d'attentats, a annoncé le ministre kényan de l'Intérieur, Joseph Ole Lenku. Ces 82 Somaliens font partie des plus de 3000 personnes arrêtées depuis vendredi, dont 472 étaient encore aux mains de la police pour vérification d'identité, a indiqué le ministre à la presse devant le complexe sportif de Kasarani, dans lequel une centaine de personnes restaient retenues hier. Les autorités kényanes ont présenté l'opération policière, essentiellement menée dans le quartier d'Eastleigh - surnommé «petit Mogadiscio» en raison de sa forte population somalienne ou d'ethnie somali - comme une réponse à la menace terroriste. Le Kenya a subi plusieurs attaques depuis que son armée est entrée en Somalie en octobre 2011 pour combattre ses islamistes somaliens. -Centrafrique : Au moins 30 personnes, dont une majorité de civils, ont été tuées dans des affrontements entre miliciens anti-balaka et ex-rebelles Séléka dans la région de Dékoa, à 300 km au nord de Bangui, a-t-on appris auprès de la gendarmerie locale hier. «Au moins trente personnes, en majorité des civils, ont été tuées et plus d'une dizaine d'autres blessées mardi dans des affrontements» à Dékoa, entre milices essentiellement chrétiennes anti-balaka et ex-rebelles Séléka, majoritairement musulmans, selon une source de la gendarmerie locale. «Les affrontements ont duré plus de quatre heures, faisant fuir les trois quarts des habitants de la région vers Sibut (60 km au sud), Kaga Bandoro (60 km au nord) et Bangui», a affirmé la source. Largement affaiblis par l'intervention de l'armée française en décembre, une grande partie des ex-rebelles Séléka, au pouvoir entre mars et janvier 2013, se sont depuis repliés dans les provinces du nord et de l'est de la Centrafrique, dont beaucoup sont originaires.