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Gage de l'or à Annaba
Des dispositions contraignantes
Publié dans El Watan le 26 - 06 - 2006

Les opérations de mise au clou ou « gage » n'attirent plus grand monde à Annaba. Investie les précédentes années par des centaines de gageurs par jour, l'agence de la Banque de développement local (BDL) a perdu une grande partie de cette catégorie de clients.
Celle-ci est majoritairement composée de mères de famille en butte à des difficultés sociales. Elles trouvent en le gage de leurs bijoux une ressource pour survivre. Dès le début de l'année 2006, avec la mise en application de nouvelles dispositions initiées par la direction générale des services de la garantie (DGSG), seules quelques-unes espèrent encore une contrepartie pécuniaire d'un gage devenu hypothétique. Comparativement aux précédentes années, leur nombre a baissé de 60%. « Tout bijou ne portant pas le poinçon algérien et n'ayant pas pour consistance aurifère 18 carats ne sera pas admis au gage auprès de la banque », telle est la difficulté à laquelle la majorité s'est retrouvée confrontée au lendemain de la mise en application de cette disposition. Selon ses concepteurs, cette dernière vise à réguler le marché national de l'or et à lutter contre le marché parallèle. Pour tenter de compenser les effets pénalisants et contraignants de ces dispositions, les mêmes services ont revu à la hausse le prix du gramme d'or admis au gage. Initialement fixé à 250 DA, ce prix est passé au double avec un seul minimal de l'ordre de 1500 DA, l'équivalent de 3 g et maximal à 120 000 DA par personne intéressée par un gage. A Annaba, cette mesure n'a pas été bien accueillie par les artisans bijoutiers argumentant l'importante quantité d'or en circulation sur le marché local non poinçonnée car issue de la casse. Le montant de 1600 DA/g au titre de droit à la garantie de l'état sur l'or commercialisé à l'étalage a mis en émoi le milieu de l'orfèvrerie dans la wilaya de Annaba. « Ajouté à la TVA, le montant de la garantie rend le prix d'un bijou poinçonné exorbitant. Alors qu'elles pénalisent lourdement les bijoutiers, les nouvelles dispositions vont stimuler le marché parallèle. C'est ce qu'on tenté d'argumenter les plus grands artisans bijoutiers et les grossistes du métal jaune malgré lors de réunions tenues avec les responsables de la DGSG », explique un d'entre eux. Il a précisé que le prix de cession du gramme d'or sur le marché officiel varie entre 1350 et 1500 DA alors qu'il est d'à peine 800 DA sur le marché parallèle. Actuellement, la BDL Annaba dispose dans ses coffres de plus de 60 kg d'or gagés. Depuis l'avènement des nouvelles dispositions, les mises en gage ont baissé. " Notre chiffre d'affaire est en baisse sensible tout autant que nombre de gageurs. Habituellement très fréquentée, notre agence est carrément désertée par les clients depuis le début de l'année 2006", explique M. Bouaziz, cadre à la BDL. Les bijoutiers qui ont bien accueilli l'information portant sur une production de 3 tonnes d'or en Algérie à partir de 2007, revendiquent l'ouverture du marché national à l'importation. Selon eux, elle devrait être précédée de gardes fous pour éviter la main mise de certains privilégiés. " Bénéficiant de protections haut placées, des privilégiés inondent en toute impunité le marché national avec des lingots d'or importés", affirme l'un d'entre eux. Ces importations frauduleuses de l'or seraient à l'origine des multiples arnaques dont ont été victimes des citoyens. Bon nombre s'étaient aperçus au moment de la mise au clou de leurs bijoux sensés en or massif, qu'il s'agissait de vulgaires ouvrages conçus avec un mélange de différents métaux. Ces bijoux en toc sont majoritairement de provenance des pays européens ou moyen orientaux. Habituées des guichets de l'agence bancaire spécialisée dans les prêts sur gage, plusieurs femmes ont été unanimes pour affirmer : "Avant, il fallait venir très tôt pour espérer décrocher un bon d'accès aux guichets pour y gager nos bijoux et disposer d'argent pour faire vivre nos familles. Depuis la mise en application des nouvelles dispositions, elles ne sont plus que quelques unes. Nul n'ignore que la majorité de l'or en circulation dans notre pays provient de la casse ou du marché noir dont non poinçonné. Seuls les pauvres gagent leur or pour atténuer leurs difficultés".

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