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Elles ont choisi le djebel
Culture : les autres articles
Publié dans El Watan le 02 - 05 - 2014

Une photo récente et une autre d'archives autour de soixante portraits de moudjahidate. C'est l'exposition de Nadja Makhlouf et Chérif Benyoucef «El Moudjahidate nos héroïnes», visible jusqu'au 5 juillet au MaMa, à Alger.
Alice Cherki, la psychiatre aux côtés de Frantz Fanon
Très jeune, Alice Cherki découvre le racisme et la ségrégation. Elle entre en médecine et se rend compte que même dans ce secteur, la ségrégation est présente. Elle est proche de l'AJAAS et, dès 1955, elle collecte des médicaments pour les maquisards de la Wilaya IV. Dès lors, Frantz Fanon lui propose de travailler à l'hôpital psychiatrique de Blida qui devient l'un des nids des combattants. Lorsque Fanon est arrêté et expulsé d'Algérie en 1957, Alice décide de partir à Paris où elle continue de militer avec la Fédération de France. Elle est rappelée en 1960 en Tunisie pour soigner les réfugiés et les traumatisés de la guerre jusqu'en 1962. Par la suite, elle rentre en Algérie et accueille les blessées et les malades qui ne peuvent se rendre dans les hôpitaux en raison des attentats de l'OAS.

Malika Lamri, la poseuse de bombes
Malika Lamri est née le 2 mai 1933 à La Casbah. Affiliée à la Wilaya III, c'est son mari (moudjahid) qui lui demande de participer à la guerre de Libération avec une amie. Elles décident de transporter et de poser des bombes à La Casbah, alors que toutes les premières «poseuses de bombes» avaient été arrêtées. Arrêtée par les parachutistes en 1957, elle est torturée puis emprisonnée pendant quatre ans et demi. Malika ne revoit ses enfants que quelques années après la guerre. Aujourd'hui, elle réside à Bab El Oued.

Gylberte Sportisse, la citoyenne algérienne
Née Chemouilli le 17 septembre 1917 à Alger, elle rejoint les rangs du PCA dès 1937. Fin 1939, elle est arrêtée et condamnée pendant deux ans à la prison de Maison-Carrée. A sa sortie de prison, et après un mariage échoué, elle reprend ses activités au sein du parti et épouse Taleb Bouali, qui rejoint le maquis lorsque la guerre de Libération a éclaté, et y décède en 1957, lorsque Gilberte est arrêtée et expulsée vers la France. A la fin de la guerre, elle regagne l'Algérie indépendante, devient citoyenne algérienne, réintègre son poste à Alger républicain, et épouse William Sportisse, autre figure éminente du PCA. Menacés par des tueurs intégristes, Gilberte et William Sportisse s'exilent en France courant 1994.

Djamila Bourbaba, la militante commissaire
Née le 8 avril 1938 à Béjaïa. Elle avait 14 ans lorsqu'elle entend pour la première fois les bombes exploser. Dès lors, elle prend conscience de la situation politique en Algérie. Inspirée par les Scouts musulmans, elle crée une association nommée Faoudj Saâda. En 1957, elle reçoit sa carte d'éclaireur, puis en 1958 celle de commissaire local. Contactée par le FLN, elle devient moussebila jusqu'à la fin de la guerre. De jour comme de nuit, elle exerce ses fonctions dans tout Alger. En 1962, elle se marie et continue de militer aux côtés de son époux et sa sœur. A la fin de la guerre, elle devient enseignante en langues arabe et française, puis directrice d'école à Kouba, où elle vit toujours.

Zohra Slimi, la couseuse de drapeaux
C'est très jeune que Zohra acquiert une conscience politique grâce a son père, combattant de la première heure aux côtés de Messali Hadj. A partir de mai 1955, elle confectionne secrètement des drapeaux algériens pour les agents de liaison qui acheminent au front. Beaucoup de militants séjournent chez elle et sa demeure était l'une des grandes cachettes de La Casbah. Lorsque les paras débarquent dans la maison, elle fixe, à l'aide d'un crochet, les grenades, armes, médicaments et documents en haut du puits pour les mettre à l'abri. Malgré la mort de son père en 1957, elle n'arrête pas le combat jusqu'à l'indépendance. Elle vit aujourd'hui dans la banlieue d'Alger.


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