Victorieux lors de la première journée de la phase des poules, les «Noir et Blanc» de Sétif et de Sfax croiseront le fer ce soir au stade du 8 Mai 1945. Soumis à une exténuante feuille de route, les Sétifiens n'ont pas eu le temps de bien préparer cet important rendez-vous, contrairement aux Sfaxiens qui se sont regroupés durant 4 jours, dans la station balnéaire de Hammamet. D'ailleurs, le travail de préparation des Tunisiens s'est déroulé sur un terrain en tartan synthétique, identique à celui du 8 Mai 1945. Les Sfaxiens se sont déplacés à Sétif avec un effectif presque au complet. Seuls l'attaquant ghanéen, Idrissa Kouyaté, blessé, son compatriote, le latéral droit, Youssoufou, (suspendu par le club) et l'ex-Espérantiste, Wajdi Bouazzi, (en méforme) seront absents. A ce titre, le coach sfaxien va, sans nul doute, reconduire le même groupe qui a défait le Ahly Benghazi. Du côté de l'Entente, les choses ne se présentent pas sous les meilleurs auspices. En plus des problèmes internes, le onze sétifien se présentera sans Ferahi (suspendu) et Ziti (blessé). Comme un malheur n'arrive jamais seul, le jeune Oulmi, la doublure de Ziti, est lui aussi blessé. Le coach ententiste devra décaler l'axial Aroussi. Celui-ci sera remplacé par Demmou ou Benaderahmane. La participation de Karaoui, qui se trouve dans la liste des «suppléants» de l'EN, n'est pas acquise. Zerara, qui a purgé sa suspension, sera de la partie, à l'instar de Khedaïria, Boukria, Mellouli, Lagraâ, Belaiméri, Gourmi, Djahnit et Nadji. Mais l'entraîneur sétifien garde la tête froide. «Nous sommes conscients que la rencontre face au CSS sera très difficile. Disposant d'un bon collectif, Sfax, qui se distingue par son engagement physique, est un sérieux client. Le visionnage de son dernier match à l'extérieur (EST- CSS) nous a permis d'avoir une idée sur ses forces et faiblesses», dira Madoui. Les Sétifiens, qui veulent confirmer le résultat de Radès, attendent un coup de main de leur douzième homme. Lequel est invité à remplir le chaudron pour les transcender et permettre aux camarades de Belaiméri d'entrevoir la suite avec plus de sérénité…
