La rue Irihi est devenue une grande décharge qui dérange», déclare à bout de nerfs S. T., l'un des habitants de ce quartier attenant au marché Bettou (ex- Farrando), en face du café El Djoudi. Des restes d'aliments qui finissent de moisir sous les rayons du soleil, des boites de cartons ouvertes sur la rue, des bouteilles cassées et autres. Les déchets s'entassent deux jours et parfois trois jours, irritant les riverains. «Les ordures ne sont plus collectées correctement et dégagent des odeurs nauséabondes», a insisté notre interlocuteur. Les habitants interrogés nous ont avoué que cela est dû au manque de sérieux de la part des agents de nettoiement mais aussi à la négligence des commerçants du marché. Selon eux, ces derniers y jettent pêle-mêle ce qui reste de leurs marchandises. «J'ai tenté à maintes reprises de poser le problème aux employés de la commune mais en vain», ajoute S. T. Les commerçants, à leur tour, nous ont informé que ces poubelles se ramassent un jour sur deux. «Il y a une très mauvaise gestion des déchets, parfois ils viennent à 9h ou 11h du matin, et parfois ils viennent un jour sur deux. Et même après le nettoyage, des déchets restent coincées dans les trous et ça dégage une odeur insupportable», a expliqué un marchand. «Comment vendre des produits alimentaires dans cette saleté», réclame un autre riverain. Et de conclure : «C'est très dangereux pour la santé des gens. Il faut qu'il y ait une réglementation et les commerçants doivent la respecter. Pourquoi faut-il toujours réclamer pour que les choses se fassent correctement ?».
