La nouvelle directrice de l'Environnement a hérité d'un lourd contentieux induit par les retards dans l'exécution des programmes de développement du secteur. Dès sa prise de fonctions, la nouvelle responsable a aussitôt mis en demeure les entreprises accusant des retards dans la réalisation des projets, pour renforcer les chantiers et augmenter la cadence des travaux. Cela est le cas, notamment, pour le premier parc citadin de la wilaya, érigé à la périphérie de la ville de Chlef. En effet, les travaux lancés en 2010 peinent à démarrer, surtout pour les équipements de loisirs, tels que le parc d'attractions, le jardin botanique, le parc aquatique, le théâtre de verdure et l'écomusée. Au rythme où vont les choses, l'ensemble ne serait pas livré avant 2017, comme le laisse entrevoir des sources proches du dossier. Il est à rappeler que ce parc est l'un des quelques projets de ce type initié par le ministère de l'Environnement en vue de combler le manque de structures de loisirs dont souffrent certaines wilayas. L'autre grand point noir concerne les décharges sauvages qui empoisonnent la vie des riverains à Chettia, près de l'université d'Ouled Farès, et dans la station balnéaire de Mainis, située, souligne-t-on, à près de 5 km à l'ouest de Ténès. Là aussi, les deux centres d'enfouissement technique des déchets, prévus de longue date, attendent toujours leur concrétisation. Il en est de même pour les stations d'épuration des eaux usées destinées aux grands centres urbains, à l'image de Ténès, Chettia, Boukadir et Oued Fodda. Ce ne sont là que quelques exemples parmi d'autres des chantiers qui attendent la responsable de la direction l'Environnement .
