Solutions pour l'industrie agro-alimentaire» est l'intitulé du forum organisé, jeudi dernier à l'hôtel Sheraton, par Schneider Electric Algérie (SEA). Tous les partenaires du groupe – 40 à travers le territoire national – étaient là ; ses cadres et ses employés, exclusivement algériens, aussi. Et ils ne manquent pas de compétences. Le nouveau PDG de la filiale algérienne du groupe est également algérien. Akli Brihi est à la tête de SEA depuis environ deux mois. Un pedigree peu ordinaire ! Il a été pendant longtemps PDG de British Petroleum Algérie avant d'être nommé directeur général de la division Electric Energie. Il ne manque pas d'ambition, celle de participer au développement économique du pays. En marge du Forum, il nous a confié : «Je suis très positif, il y a des difficultés partout, mais le plus important c'est l'action.» «Offrir une meilleure solution dans le domaine de la rationalisation de la consommation de l'énergie, notamment compte tenu de la situation actuelle», souligne le PDG de SEA, qui estime que «c'est plus important que la découverte d'un champ pétrolier». Akli Brihi se fixe aussi un autre défi à relever, et pas des moindres : le développement de la compétence locale et le transfert de technologie. «C'est un enjeu majeur», soutient-il. Schneider Electric Algérie qui se veut «une intégration nationale», a 270 employés répartis sur ses cinq agences régionales (Alger, Oran, Annaba, Sétif et Hassi Mesaoud). En plus d'un institut de formation professionnelle agréé par l'Etat en 2011, Schneider compte lancer un centre d'excellence dédié aux métiers de l'électricité et de l'énergie, basé à Rouiba. Fruit d'un partenariat entre SEA, le ministère algérien de la Formation professionnelle et le ministère français de l'Education, ce centre, dont l'accord sera signé le 4 décembre prochain à Paris, sera opérationnel à partir de septembre 2015. «Je suis personnellement engagé pour que le développement de la compétence locale soit une réalité», précise Akli Brihi, qui rappelle que le partenariat s'est concrétisé par la mise en place d'une usine de montage de cellules moyenne tension SM6. SEA veut mettre aussi mettre le cap sur le développement du réseau de sous-traitance des intermédiaires de la chaîne électrique. Pas seulement : Schneider Electrique Algérie prend aussi à bras-le-corps un fléau qui met en danger la sécurité des consommateurs, à savoir la contrefaçon. «Beaucoup a été fait, en partenariat avec les Douanes algériennes», indique un cadre de SEA, qui estime que la contrefaçon a sensiblement diminué, néanmoins il faut, soutient-il, maintenir la sensibilisation des consommateurs sur les dangers que représentent les produits contrefaits sur leur sécurité. Pour revenir à la thématique du forum, «SEA veut, à travers ses nouvelles solutions agroalimentaires, élargir son champ d'expertise et devenir à moyen et long termes, leader dans les segments industriels en participant pleinement à la stratégie de développement de l'industrie et de diversification de l'économie nationale».
