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Sites naturels de la ville : La grotte des ours transformée en étable
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Publié dans El Watan le 29 - 12 - 2014

Les squatteurs des lieux ont eu tout le temps pour construire une clôture en béton et en parpaing,
avec une porte métallique.
Le décor que nous avons découvert, ce samedi, lors d'une randonnée pédestre, effectuée dans la région de Fedj Errih, à la cité Emir Abdelkader (ex-Faubourg Lamy) en compagnie d'un groupe d'amateurs de cette activité, nous a laissés étonnés. Située dans le rocher de Sidi M'cid, surplombant la voie ferrée menant vers Skikda, parallèlement à la route de la Corniche, la fameuse grotte des ours, l'une des merveilles naturelles de la ville de Constantine a été transformée en étable.
«Les faits remontent à plusieurs semaines, suite à l'opération de relogement des familles du bidonville de Fedj Errih, où un individu a profité du moment pour transformer la grotte en étable», déplore Chawki Djeghim, spéléologue connaissant bien l'histoire de cette grotte au même titre que plusieurs autres qu'il a explorées dans la ville. «Cet acte est condamnable, vu que la grotte figure parmi les sites naturels et historiques de la ville, méritant une protection et une sauvegarde», dénonce notre interlocuteur, qui s'interroge sur le silence des autorités face à ce genre de vandalisme.
«Pourtant, nous avons alerté à maintes reprises les autorités sur les risques qui guettent ces lieux mal fréquentés et envahis par des bandes de délinquants, mais nous n'avons reçu aucun écho», poursuit-il. Tous ceux qui connaissent bien le site de Fedj Errih peuvent constater les faits. La grotte n'est plus accessible. Son squatteur a eu tout le temps pour construire le cadre en béton et installer une porte métallique.
Pour le reste, il a suffi de construire un mur en parpaing, surmonté de plaques métalliques, pour empêcher d'éventuels intrus d'y accéder. Des fers à cheval ont même été cloués au dessus de la porte pour «chasser le malheur». En montant sur une partie du rocher, située juste à l'entrée de la grotte, on pouvait voir à l'intérieur une vache et un veau à coté de plusieurs bottes de foin. «C'est inadmissible ce qui se passe dans cette grotte, face à la démission totale des autorités concernées», déplore Chawki Djeghim.
Cette situation renseigne encore une fois sur la débandade qui règne dans une ville, où même les sites naturels, historiques et culturels sont livrés à un bradage organisé. Selon des études archéologiques, cette grotte a été habitée par l'homme du Neandertal, qui vivait dans la région vers 45 000 avant J-C. Pour rappel, cette grotte figurait sur le parcours du chemin tracé par les guides montagnards durant l'époque coloniale, où plusieurs sites naturels de l'époque préhistorique, que recèle la ville de Constantine, étaient visités par de nombreux touristes étrangers. Une activité qui s'est poursuivie même après l'indépendance et qui cessera pendant la décennie du terrorisme.


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