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Bourbier libyen : Paris veut entraîner l'Algérie
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Publié dans El Watan le 03 - 01 - 2015

L'option d'une intervention militaire en Libye se précise. Les Français et leurs alliés du Sahel exercent une pression diplomatique pour que l'Algérie, seul pays à refuser catégoriquement l'idée, se résigne à accepter ce qui s'apparente désormais à une «fatalité». Du Niger où il rendait visite, vendredi, aux troupes de son pays, le ministre français de la Défense, Jean-Yves le Drian, a lancé des signaux qui vont dans le sens d'une intervention armée en Libye.
Jean-Yves Le Drian ne le dit pas clairement, mais le journaliste du Parisien, qui l'accompagne dans cette visite, rapporte des propos attribué à «un diplomate» selon lesquels la France «plaide avant tout pour une solution politique. Néanmoins, certains hauts gradés n'excluent pas la possibilité de frappes aériennes coordonnées, pour peu que l'Egypte et l'Algérie donnent leur feu vert». La même source ajoute néanmoins que «Le Caire est d'accord, Alger se montre nettement plus réticent pour le moment».
Auparavant, M. Le Drian, qui s'exprimait devant les soldats français, a affirmé que «ce qui se passe en Libye n'est ni plus ni moins, sur fond de chaos politique et sécuritaire, que la résurgence d'un sanctuaire terroriste dans l'environnement immédiat du continent européen. Ce serait une erreur profonde pour la communauté internationale de rester passive face au développement d'un tel foyer de terrorisme au cœur de la Méditerranée. Il ne faut pas l'accepter».
Les déclarations du ministre français de la Défense ont été relayées avec plus de précisions par Mahamadou Issoufou, le président nigérien, qui clame, en effet, qu'«une issue n'est pas possible sans intervention internationale en Libye (...). Une intervention internationale est indispensable à la réconciliation de tous les Libyens, y compris les Gueddafistes». «Je ne vois pas comment les milices terroristes armées vont créer les conditions de la réconciliation entre les Libyens», a-t-il ajouté.
Le refus catégorique de l'Algérie
Ces déclarations interviennent quelques jours seulement après la réunion, à Nouakchott, du Groupe des Cinq du Sahel (Niger, Mauritanie, le Mali, Tchad et Burkina-Faso) qui avait demandé, à la mi-décembre, une «intervention militaire urgente en Libye». Une position que le président tchadien, Idriss Déby, a tempérée lors de sa récente visite à Alger. A la sortie d'une discussion avec Abdelaziz Bouteflika, il a évoqué l'urgence d'une solution «politique».
L'Algérie, qui n'a pas assisté à la rencontre de Nouakchott, a toujours refusé une solution armée au bourbier libyen. Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a clairement affiché son opposition à toute intervention militaire en Libye. «Le rôle des institutions internationales consiste à aider et non pas à se substituer (dans les affaires internes des pays souverains). Par conséquent, nous ne pouvons accepter l'intervention militaire étrangère en aucune façon en Libye», a-t-il récemment assuré.
«L'Algérie poursuivra, en dépit de l'adversité, sa mission qui consiste à accompagner les forces vives libyennes ayant marqué leur disponibilité à œuvrer pour une solution politique», a déclaré, pour sa part, Abdelkader Messahel, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines. Plusieurs groupes ont déjà affiché leur intention de participer à des discussions de paix à Alger.
Des discussions initiées par les autorités algériennes et appuyées par l'envoyé spécial des Nations unies pour la Libye. Pendant ce temps, le chaos continue de régner en Libye. Attentats et guerre de factions sont le lot quotidien des populations. Le pays n'a ni gouvernement ni Parlement. Et les perspectives d'une solution s'éloignent à mesure que les groupes djihadistes se déploient.


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