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L'inévitable retour aux licences d'importation
Pour arrêter la saignée des devises
Publié dans El Watan le 05 - 01 - 2015

C'était déjà le cas en 2009. La crise financière mondiale avait activé chez le gouvernement algérien le réflexe d'un tour de vis sur les importations.
La loi de finances complémentaire de cette année-là avait d'ailleurs suscité beaucoup de colère, notamment en raison de l'instauration du crédit documentaire comme seul moyen de règlement des importations. L'objectif d'atteindre une baisse de 5% de la facture n'avait pourtant nullement été réalisé et l'on a au contraire assisté à un emballement des importations de biens et services.
Nouvelle crise, nouveau tour de vis avec le retour aux licences d'importation décidé lors du dernier Conseil des ministres qui a approuvé un avant-projet de loi modifiant et complétant l'ordonnance du 19 juillet 2003, relative aux opérations d'importation et d'exportation de marchandises.
Ce texte précise les conditions et les motifs du recours aux licences d'importation et d'exportation, parmi lesquels «la limitation du commerce de certaines ressources naturelles épuisables, la garantie pour l'industrie nationale de transformation de la disponibilité de matières premières produites localement, l'approvisionnement du marché en produits sur lesquels se ferait sentir une pénurie, ainsi que la sauvegarde des équilibres financiers extérieurs du pays».
Evolution des importations algériennes depuis 2000
La facture des importations s'est dangereusement emballée ces dernières années. 54 milliards de dollars en 2013, 53 milliards uniquement pour les onze premiers mois de 2014, selon les statistiques douanières. La hausse est à mettre sur le dos de certains postes de consommation, dont la facture alimentaire qui a dépassé les 10 milliards de dollars l'année dernière. Les biens d'équipements industriels ont quintuplé depuis 2000, pour dépasser les 16 milliards de dollars.
Les médicaments ont suivi la même tendance avec plus de 2 milliards de dollars l'année écoulée. Idem pour les matériaux de construction qui ont également dépassé la barre des 2 milliards en 2014. Le nouveau texte de loi devra infléchir cette tendance, mais rien n'est moins sûr. Ces dernières années, les mesures visant cet objectif n'ont pas manqué. Le ministère de la Santé avait tenté de limiter l'importation des médicaments fabriqués localement. Dernièrement encore, le ministère du Commerce a pondu un arrêté ministériel interdisant aux concessionnaires automobiles d'importer des marques de véhicules pour lesquelles ils n'ont pas d'agrément. Pourtant, il n'y a jamais eu autant de voitures en Algérie.


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