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Autant en emporte le vent
Questionnements autour de la traduction de l'interrogation de l'anglais vers l'arabe
Publié dans El Watan le 22 - 01 - 2015

Sadouni Rachida a soutenu, le 23 novembre 2014, son doctorat en interprétariat et traduction, avec mention honorable. L'intitulé de sa thèse était : «Traduction de l'interrogation de l'anglais vers l'arabe dans Gone with the wind, de Margaret Mitchell».
A 32 ans, Sadouni Rachida a, déjà, un CV long comme un parchemin. De nombreuses interventions dans le domaine de la traduction, dans des colloques, séminaires et autres rencontres scientifiques, aussi bien en Algérie qu'à l'étranger. Des articles dans des revues spécialisées. Et le 2e prix du concours du meilleur article sur le 55e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre l'Algérie et la République populaire de Chine organisé par l'ambassade de Chine en Algérie, en 2013.
Rappelons que Gone with the wind est le titre original d'Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell, paru en 1936, et qui raconte, sur fond de guerre, en Géorgie, en 1861, la désillusion de Scarlett O'hara, une jeune fille issue d'une famille de planteurs. Le film portant le même titre, réalisé, en 1939, par Victor Fleming, avec Clark Gable, entre autres, est plus connu que le roman, et a raflé toutes les distinctions.
Le thème de recherche : l'interrogation…
L'interrogation est une figure de style qui consiste à poser une question par le locuteur qui demande une information ou une validation. Elle peut être également utilisée pour une confirmation que le locuteur a déjà en tête, une exclamation, un blâme, ou pour un tout autre but.
La manière d'interroger diffère d'une personne à une autre, bien que son contenu soit le même. En d'autres termes, le fond de l'interrogation ne change pas, ce qui change, c'est sa forme.
De là, on peut se poser les questions suivantes : l'interrogation est-elle la même dans toutes les langues ? La traduit-on de la même manière ? Et quelles en sont les techniques ? Traduit-on facilement l'interrogation dans un contexte littéraire ? Et quelles en sont les difficultés rencontrées lors du transfert ?
Pour répondre à toutes ces questions, l'auteur de la thèse a élaboré ce travail qui entre dans le cadre des études descriptives analytiques. Pour ce, elle a choisi le roman (Gone with the wind), de Margaret Mitchell et deux traductions en arabe, en l'occurrence celle de Ahmed Zaki El Urabi et celle de Fouad Terzi. Pour ne pas débiter tout le contenu de la thèse qui risque d'être long et fastidieux, l'auteur pose, dans un résumé succinct, les questions pertinentes suivantes : quelle est l'équivalence (formelle ou dynamique) qui rend le mieux l'interrogation ?
Traduit-on la forme de l'interrogation ou son fond ? Peut-on traduire la forme et le fond de l'interrogation, ou doit-on se focaliser sur l'un des deux uniquement sans prendre en considération l'autre ? Le but de l'interrogation anglaise, est-il le même dans la langue arabe ? Si c'est le cas, comment le traducteur rend-il ce sens ? Doit-on viser, lors de la traduction de l'interrogation, le sens sans prendre en considération les éléments de la traduction ou, au contraire, donner la priorité à ces éléments sur lesquels repose l'interrogation ?
L'importance de la recherche : de par sa nature, l'énonciation de l'interrogation diffère d'une personne à une autre, bien que l'idée générale exprimée soit la même. Si l'on vient à parler de plusieurs langues, on doit se demander, nous dit l'auteur de la thèse, comment la traduction rend-elle le sens exprimé dans toutes les langues. L'importance de cette recherche réside dans le fait de savoir à quel point le traducteur a-t-il réussi la traduction de l'interrogation en utilisant le principe d'équivalence, de l'anglais en arabe, tout en sachant que ces deux langues ont une origine et une culture très différentes.
Un travail de réflexion très sérieux et qui mérite d'être lu par tous les étudiants et les chercheurs en traduction et en interprétariat.
Un dernier point : 98% des personnes interrogées (étudiants, enseignants des différents paliers et directeurs des entreprises publiques et privées) ignorent l'existence du roman de Margaret Mitchell. Ce qui a motivé le choix de ce corpus est donc cette ignorance navrante d'un tel chef-d'œuvre aussi bien dans le milieu universitaire qu'ailleurs.


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