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Disparition de l'acteur Roger Hanin : Adieu Casbah, adieu rue Marengo
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Publié dans El Watan le 12 - 02 - 2015

Homme de gauche et grand ami de l'Algérie où il est né, l'acteur français Roger Hanin est décédé hier à paris des suites d'une détresse respiratoire à l'âge de 89 ans. Avec sa disparition, c'est le cinéma et théâtre français qui perdent non seulement un grand acteur, mais aussi un fervent défenseur des libertés, des droits de l'homme et un infatigable avocat des pauvres.
Né à Alger (basse Casbah) en 1925 dans une famille modeste (son père était instituteur et rabbin), il a fait son apprentissage de la vie entre les quartiers de Bab El Oued, de La Casbah et de la rue Marengo. Pour le grand gaillard qu'il était, Alger aura été jusqu'à la dernière minute de sa vie sa ville de cœur et son port d'attache auquel s'amarraient tous ses sentiments et toutes ses peines. Beau-frère par alliance de l'ancien président français François Mitterrand, Roger Hanin faisait partie de l'association pour le droit de mourir dans la dignité. Il a cosigné en 2009 un texte demandant la dépénalisation de l'euthanasie.
Mais ce ne sont pas les combats sanitaires ou politiques qui l'ont fait connaître du grand public, mais surtout une carrière cinématographique exceptionnelle qui s'est étalée sur plus de 50 ans. Il a joué dans plus de 70 films. Le premier remonte à 1952, Nous sommes tous des assassins d'André Cayate, dans lequel il jouait le rôle d'employé de prison. Il y eut aussi Sois belle et tais-toi de Marc Allégret (1958), et Le tigre se parfume à la dynamite d'Alain Chabrol (1965)… Mais c'est avec Le grand pardon d'Alexandre Arcady (1981) que Roger Hanin connaîtra son apogée cinématographique.
Alger, l'Eden blanc parfumé de jasmin et d'Eucalyptus
Hanin a aussi tourné de nombreuses séries télévisées. La dernière fut Brigade Navarro (2009) qu'il a arrêtée pour des raisons de santé. Tout à tour, il a été producteur, homme de théâtre et scénariste, faisant de sa vie un véritable champ artistique et culturel. Ennemi juré des extrémistes et du Front National, il a toujours revendiqué son combat en faveur du communisme, alors même que ce courant politique devenait «rétrograde» et «dépassé» en France. «Avec notre PS (parti socialiste) d'un côté et notre extrême gauche pittoresque de l'autre, il n'existe pas un autre endroit, outre que le communisme, où les révoltes et les inspirations prennent leur corps», a-t-il écrit en 2009.
Son attachement à l'Algérie a été tellement fort qu'il ne se passait pas un jour ou une occasion pour qu'il n'en parle. Malade et âgé, il avait peur de ne plus la retrouver en pensée. Dans un texte, il a écrit : «Il fait nuit. Je pense à l'Algérie. Comme elle me paraît loin. J'ai peur de ne plus la retrouver en pensées. L'Algérie, comme ma vie, m'a laissé bonheurs et souffrances et frayeurs. L'Algérie ne me doit rien, mais moi je dois à l'Algérie. Je dois à l'Algérie d'avoir vécu de soleil, d'avoir été nourri de son amour pudique et braillard, excessif et profond, ensemencé des cris de la rue, où j'ai appris la vie, la lutte et la fraternité».


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