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Repère : l'effet Benghebrit
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Publié dans El Watan le 12 - 02 - 2015

Après des mois d'accalmie, les syndicats de l'éducation ont partiellement paralysé les écoles. Mais pour la première fois depuis l'avènement des syndicats autonomes, un débrayage est mal perçu. Cette grève, la première depuis le début de l'année en cours, est donc révélatrice d'une nouvelle donne dans le secteur de l'éducation.
Si les revendications des syndicats d'enseignants et des travailleurs de l'éducation sont souvent légitimes et réalistes, le recours à la grève ne fait jamais l'unanimité au sein de la société. Pis, pour la première fois, les associations de parents d'élèves et des observateurs se soulèvent contre ce que beaucoup considèrent comme une «prise en otage» des élèves. Ce sentiment est largement partagé, y compris dans le corps enseignant qui, pour différentes raisons, n'a pas répondu massivement à l'appel à la grève.
Il est difficile de comprendre cette nouvelle donne. Il est vrai que pour une fois, la plateforme de revendications des enseignants ne comporte pas grand-chose. En dehors de la révision du statut de l'enseignant, élaboré en 2012 avec l'apport d'une partie des syndicats qui activent sur la scène, le reste des revendications qui ont souvent mobilisé le corps enseignant ne figure plus sur les documents des syndicats. C'est notamment le cas de la requête salariale. Cela prouve, si besoin est, que certains syndicalistes sont arrivés à maturité.
Ce recul dans la mobilisation est-il donc lié à une quelconque usure des enseignants ? Il est difficile de répondre à cette question. Mais les faits sont souvent têtus : Nouria Benghebrit a su absorber le mécontentement des travailleurs de son secteur. La ministre de l'Education nationale, qui fait de la concertation une méthode de travail, a joué sur la franchise. Elle a toujours rappelé qu'elle a répondu favorablement à toutes les revendications qui relèvent de ses prérogatives. Le reste, notamment ce qui relève des primes et indemnités, est du ressort du Premier ministre, appelé à arbitrer, en l'absence du chef de l'Etat, sur des questions budgétaires.
De l'autre côté, les syndicalistes savent que sans des actions fortes, leur cause ne sera jamais entendue. Et l'histoire récente a prouvé que tous les acquis des syndicalistes sont souvent le fruit de mouvements de grève. Il reste que dans ce jeu du chat et de la souris entre le ministère de l'Education nationale et les syndicats, les élèves sont entre le marteau des syndicalistes et l'enclume de l'administration.
Ce qui ouvre la voie à des revendications aussi fantaisistes que le retour au système de «aâtaba», qui s'avère préjudiciable pour l'éducation nationale. Il semble que le conflit va en s'éternisant, puisque les syndicats se dirigent tout droit vers de nouveaux mouvements de grève. Ce mouvement aura-t-il un jour une fin ?


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