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«Notre initiative se projette au-delà des mandats des institutions actuelles»
Le premier secrétaire du FFS annonce le report de la conférence du consensus
Publié dans El Watan le 17 - 02 - 2015

La conférence du consensus national, initialement prévue pour les 23 et 24 février, a été reportée à une date ultérieure.
Notre initiative se projette au-delà des mandats des institutions actuelles.» Telle est la réponse qu'a donnée hier, au forum hebdomadaire organisé par le quotidien Liberté, le premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), Mohamed Nebbou, à la question de connaître la position de son parti sur la légitimité du pouvoir.
Affirmant ne pas être dérangé par les déclarations du secrétaire général du FLN, Amar Saadani, qui fixe les lignes rouges, qui sont celles de la non-remise en cause de la légitimité du chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, et des autres institutions, Mohamed Nebbou ne considère pas que la réponse de l'ex-parti unique et celle de l'autre parti du pouvoir, le RND, ainsi que la position des partis satellites qui gravitent autour d'eux, comme un refus, mais juste une anodine divergence sans incidence sur l'initiative du FFS.
«Parler de la légitimité des institutions n'a pas de sens», assène le premier secrétaire du parti de Hocine Aït Ahmed, qui a omis de condamner, dans sa déclaration liminaire, l'interdiction qui a frappé, samedi dernier, la conférence que devait animer la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD).
Il a concédé une timide dénonciation, du bout des lèvres bien sûr, quand la question lui a été posée. «Nous sommes pour les libertés fondamentales», a-t-il déclaré. M. Nebbou ne veut pas reconnaître l'échec de l'initiative dû, d'abord, au refus de pans importants de l'opposition, en l'occurrence la CNLTD et le Pôle des forces du changement, ensuite aux préalables fixés par le FLN, le RND et les autres partis du giron présidentiel. «Ces partis ont formulé des réserves, c'est un peu normal, et la terminologie importe peu», a dit le premier secrétaire du FFS qui affirme en effet qu'«il n'y a aucun refus officiel de leur part».
M. Nebbou ne s'affole donc pas, il se montre même optimiste en soutenant que son parti, qui se présente comme «facilitateur», est encore «dans la phase de préparation». «Le groupe de contact est en train de se constituer et les partis ont délégué des membres», soutient le conférencier venu défendre l'initiative du FFS, la conférence du consensus national initialement prévue pour les 23 et 24 février. Son report à une date ultérieure, M. Nebbou n'en fait pas une histoire, bien qu'il ait reconnu que la direction du FFS aurait voulu la tenir en ce rendez-vous symbole de la commémoration de la nationalisation des hydrocarbures.
Encore une fois, le report de la tenue de ladite conférence n'est pas un échec pour le premier secrétaire du parti de Hocine Aït Ahmed. «Nous ne sommes pas à la recherche d'une date mais à la recherche d'un consensus», soutient l'invité de Liberté qui souligne, par ailleurs, que «les ressources du dialogue ne sont pas toutes épuisées». Mais un consensus sur quoi, puisque «les partis du pouvoir et ceux soutenant le président Bouteflika refusent qu'on remette en cause la légitimité des institutions ?» interrogent les journalistes.
Mohamed Nebbou baragouine une réponse évasive avant d'esquiver une autre question sur le rôle de l'institution militaire dans la conférence du consensus national. «Nous sommes des facilitateurs», renchérit le conférencier qui explique une énième fois la démarche de son parti, en précisant que la première rencontre sera une occasion où chacun présentera son projet.
Le FFS a-t-il pris contact avec le pouvoir comme il l'a fait avec les partis ? «Nous le ferons après», répond le conférencier qui ne dit pas si ce dernier a donné ou non des assurances pour sa participation à la conférence du consensus national. Hocine Aït Ahmed, dont l'état de santé s'améliore depuis sa dernière hospitalisation, selon Mohamed Nebbou, est-il au courant de cette démarche, ou du moins des derniers développements ?
L'invité de Liberté se contente de lire quelques extraits du message du président d'honneur du FFS lors de son dernier congrès en mai 2013 et ne donne pas de réponse précise. Le vieux parti de l'opposition est-il dans la compromission ? Son premier secrétaire récuse et affirme que «le FFS ne se renie pas mais a procédé à une adaptation stratégique».
L'échec de son initiative rejetée par les partis du pouvoir et par ceux de l'opposition n'est qu'une «exagération» de certains journalistes. A propos du mouvement contre l'exploitation du gaz de schiste, Mohamed Nebbou dénonce «les tentatives de récupération» et «le mot est faible», dit-il. L'allusion est faite aux actions de contestation programmées par la CNLTD et le Pôle des forces du changement le 24 février.


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