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Ouargla : Le bilan mitigé des mesures contre le chômage
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Publié dans El Watan le 13 - 03 - 2015

Le 14 mars 2013, plus de 5000 personnes manifestaient pour le droit au travail à Ouargla. Le Premier ministre promettait une série de mesures d'urgence pour lutter contre le chômage. Deux ans plus tard et à la veille d'un nouveau rassemblement, El Watan Week-end fait le point sur les promesses faites par Abdelmalek Sellal.
Des crédits bancaires à taux zéro
Le 11 mars 2013, Abdelmalek Sellal demandait la généralisation de prêts bancaires à taux zéro pour permettre le développement des dispositifs Ansej dans les régions du Sud et des Hauts-Plateaux. Depuis, de plus en plus de jeunes ont déposé des dossiers de demande auprès des organismes compétents. Les projets, qui consistaient auparavant principalement en des entreprises de transport, sont désormais plus diversifiés. De petits ateliers de plomberie ou de mécanique ont pu ouvrir. Cette mesure a également bénéficié aux femmes de la région, nombreuses à avoir lancé des TPE.
La préférence locale dans le recrutement
En mars 2013, les autorités s'étaient engagées à rendre publiques les offres d'emploi. Elles le sont désormais, selon les responsables. De manière générale, les administrations ont tenté d'être plus transparentes. Un comité intersectoriel a été chargé d'assurer le suivi des différentes mesures.
Ce comité, présidé par le wali, regroupe les directeurs de wilaya des secteurs économiques et de la formation, l'inspecteur du travail de la wilaya, le directeur de l'ANEM de Ouargla, ainsi que le directeur de l'antenne locale du registre du commerce. Selon la direction de l'action sociale, un millier de demandeurs d'emploi ont été embauchés dans les 21 communes de la wilaya avec le programme de travaux d'utilité publique à haute intensité de main-d'œuvre (TUP-HIMO).
Le wali, Ali Bouguerra, lui, assure avoir en sa possession une liste, arrêtée le 31 décembre 2013, de 8000 personnes embauchées par l'ANEM l'année dernière. Selon les chiffres officiels de l'ANEM et de la CNAS, les offres d'emploi dans les sociétés pétrolières existent bel et bien. Et sont plus importantes que la demande. Le problème est donc que certains chômeurs sont sous-qualifiés pour les offres proposées. Mais certains pointent du doigt les cadres qui recrutent.
A l'ANEM, des cadres accusés de corruption par les chômeurs ont été promus. «Les responsables des entreprises ne sont pas du Sud, dénonce Hamza, un militant. Il faut plus de gens de la région dans les services de ressources humaines. Par ailleurs, les entreprises doivent arrêter de demander aux candidats d'avoir de l'expérience, car comment voulez-vous qu'un jeune de Ouargla en acquiert ?» L'année dernière, environ 2000 postes locaux ont pourtant été attribués à des candidats venus d'autres régions. Un rapport aurait été remis au ministère de l'Energie par la wilaya de Ouargla pour faire part d'une série de lacunes dans le recrutement de la main-d'œuvre locale.
La formation faite par les entreprises
Visiblement, c'est l'un des chantiers les plus compliqués. «Les entreprises doivent prendre en charge le recyclage et les mises à jour du personnel», estime Hamza, militant. Si les discours officiels assurent que la formation a été prise en charge par certaines entreprises, difficile de vérifier. L'Etat a, de son côté, assuré une partie de la formation de certains jeunes. Ainsi, chaque personne qui a obtenu un acte de concession l'année dernière a bénéficié d'une formation de 3 à 6 mois au Centre de formation professionnelle aux métiers de l'agriculture de Touggourt pour pouvoir développer des projets d'agriculture saharienne.
La création d'un centre de formation professionnelle aux métiers du pétrole
En 2014, le centre de formation créé comme promis par les autorités accueillait une quarantaine d'apprentis, pour suivre une formation de 6 mois, dans des métiers indispensables aux entreprises pétrolières, comme soudeur par exemple. Il y a un an, aucun des jeunes formés par le centre n'avait été intégré au sein de Sonatrach.
Douze d'entre eux ont désormais trouvé un emploi. La deuxième promotion, de 30 personnes, est entièrement au chômage. Le faible insertion sur le marché du travail a fait diminuer l'intérêt des jeunes pour cette formation, dont le coût de 400 000 DA par personne est entièrement financé par Sonatrach. La création de ce centre, complètement équipé et dont les professeurs viennent prinicpalement d'Arzew, était une première victoire car il poussait Sonatrach à s'impliquer dans la vie locale de Ouargla.
Pourtant, ce centre n'est visiblement pas la solution adéquate. Les diplômes ont une durée de validité. S'ils restent trop longtemps sans emploi, les jeunes formés ne pourront pas prétendre au niveau nécessaire pour être embauchés. La formation étant pourtant l'une des clés pour lutter contre le chômage selon les autorités, les formations universitaires liées aux métiers du pétrole devraient être renforcées. L'Institut algérien du pétrole de Hassi Messaoud devrait ouvrir ses portes cette année, selon les promesses des responsables.


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