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Les stocks de la PCH et des pharmacies épuisés
Des médicaments vitaux en rupture
Publié dans El Watan le 06 - 05 - 2015

A u moment où l'attention est braquée sur la nouvelle loi sanitaire des traitements sont quasi absents : médicaments, radiothérapie, chimiothérapie, réactifs, films pour l'imagerie médicale, etc. Les malades sont quotidiennement confrontés à des difficultés et contraintes bureaucratiques sans être soulagés du mal qui les ronge.
Des situations insoutenables sont vécues par de nombreux malades et leur familles, dont certaines sont aujourd'hui endeuillées alors que les gestionnaires et les responsables au niveau de la tutelle prêchent à qui veut les croire que tous les moyens sont disponibles et qu'il n'y a aucune rupture de stocks de médicaments dans les hôpitaux. Un discours loin de la réalité vécue par des malades en souffrance et des médecins aux mains liées. Il ne passe pas un jour sans que des SOS soient adressés à notre journal pour un médicament.
Comment croire qu'il n'y a pas de rupture de produits pharmaceutiques alors que des hôpitaux publics prescrivent des médicaments exclusivement hospitaliers et demandent aux patients de s'en débrouiller pour être traités ? Le Centre Pierre et Marie Curie, à Alger, s'est distingué ces dernières années malgré les efforts colossaux effectués. Il est complètement dépassé. Si les rendez-vous pour la radiothérapie s'étalent sur une année (mars 2016), le service d'hématologie vit une véritable explosion.
Les malades atteints de leucémie (cancer du sang) sont simplement priés de rentrer chez eux pour manque de traitements et de lits d'hospitalisation. «Nous nous sommes présentés un samedi au service d'hématologie du CPMC, le médecin de garde a vu mon frère et il lui a expliqué qu'il avait une grave maladie mais que, malheureusement, il ne pouvait pas le garder en raison du manque de place. Il nous a conseillé d'aller voir dans un autre hôpital car mon frère risque à tout moment de faire une hémorragie cérébrale.
Nous nous sommes rendus à l'hôpital de Beni Messous, même scénario. On lui a donné rendez-vous pour le lendemain à la polyclinique à Bouzaréah. On lui a demandé d'attendre son tour car il est sur liste d'attente», raconte Amina, la sœur d'un malade atteint de leucémie, actuellement hospitalisé à l'hôpital de Beni Messous, mais en attente de traitement, en rupture de stock à l'hôpital et à la PCH. Il s'agit du médicament dont le nom commercial est Rubidomycine.
Des vies en danger…
Un produit-phare dans le traitement de la leucémie aigue en rupture de stock depuis plusieurs mois. «C'est le produit et le traitement de choix dans la prise en charge de la leucémie aigue. Malheureusement il n'est plus disponible à l'hôpital depuis quelques mois. Des patients sont en attente de ce traitement. Sans ce produit, ils ne peuvent pas être soigné. Le problème est surtout posé pour ceux qui ont déjà commencé le protocole de traitement, qui est aujourd'hui interrompu.
C'est comme si rien n'avait été fait, cela veut dire qu'on a pas consolidé le cas», s'inquiète un médecin hématologue du CHU de Beni Messous. Ce que nous avons pu confirmer. Pis encore, nous avons appris que le laboratoire qui importe ce produit a été racheté par Teva (israélien) le plus grand laboratoire de génériques au monde et il n'y a pas d'autre importateur de ce médicament pour le moment.
Le choix porté sur un seul fournisseur semble une pratique courante du ministère de la Santé, qui finit toujours par être pris de cours et sollicite dans l'urgence même au prix fort, d'autres laboratoires qui, à leur tour, n'ont pas toujours la possibilité d'agir dans des délais réduits vu les procédures internationales exigées pour l'acquisition et l'importation des médicaments.
En attendant, les patients ont le temps de mourir au su et au vu de tous. La liste des médicaments en rupture s'allonge de jour en jour. Un praticien déplore le manque du médicament Exacyl et de réactifs indispensables pour le diagnostic et le suivi de certaines maladies du sang (la thalassémie, l'hémophilie) dans ce centre à vocation nationale. «Nous sommes confrontés quotidiennement à ces ruptures. Il n'y a plus de réactifs depuis janvier dernier et, demain, nous célébrons la Journée mondiale de la thalassémie. Où allons-nous ?», s'indigne notre interlocuteur.
Sur un autre chapitre des pathologies lourdes qui connaissent la même perturbation, de nombreuses associations de malades tirent la sonnette d'alarme. Certains produits vitaux tel que le Sintrom, un médicament vendu en pharmacie, est introuvable. Cet anticoagulant, prescrit aux patients atteints de pathologies cardiaques, n'a aucun substitut thérapeutique. Un prix lourd à payer face à une politique de gestion chaotique du médicament…


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