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«Pour l'AADL, la sous-location n'est pas un problème»
Mebarki Mohamed Réda. Architecte, militant associatif
Publié dans El Watan le 13 - 07 - 2015


Propos recueillis par Nadir Iddir
Des logements restent toujours fermés dans certains sites. L'agence disposerait de logements non attribués alors que le ministre de l'Habitat, Abdelmadjid Tebboune a annoncé en 2014 la «clôture» du programme AADL 1.
Cette situation est inconcevable lorsque l'on sait que des souscripteurs retardataires des programmes 2001-2002 attendent toujours un hypothétique logement.
Entre-temps, il y a des personnes à qui sont affectés des appartements, comme c'est le cas du fils du wali d'Alger. Pourquoi laisse-t-on des logements fermés ? L'administration dispose-t-elle d'un quota réservé à une certaine clientèle?
Le fait, qu'à ce jour, des logements réalisés par l'Agence pour l'amélioration et le développement du logement dans le cadre du programme location-vente restent non attribués et/ou non occupés est un secret de Polichinelle. Ce qui est sûr, c'est que le nombre exact de ces logements inoccupés ne sera jamais divulgué par les responsables actuels de l'AADL, car cela pourrait créer un malaise chez les souscripteurs qui attendent un toit depuis plus de dix ans.
Un autre problème se pose pour cette formule, la sous-location. Il y aurait, selon des sources à l'intérieur de l'Agence, 20% du parc à être sous-loué ? A quoi est due cette situation ? Pourquoi l'établissement public laisse faire ?
Il faut reconnaître qu' il y a des bénéficiaires qui ont choisi de vivre ailleurs plutôt que de subir l'absence de sécurité et de places de parking dans leur cité ainsi que le manque d'hygiène et les pannes d'ascenseur dans leur immeuble et c'est tout à fait légitime qu'ils laissent une personne de leur entourage occuper leur logement en leur absence.
Pour l'AADL, le phénomène de la sous-location ne constitue pas un problème, car le «sous-locataire» est –malgré lui- discret, courtois et ne réclame jamais.
L'AADL a les moyens de connaître la nature des occupants de ces logements, car dans chaque cité il y a un gérant et dans chaque immeuble il y a un gardien. Parmi les missions de ce dernier il y a la surveillance du mouvement des personnes et la tenue de la liste nominative des occupants avec leurs coordonnées. Actuellement, la seule différence entre un locataires acquéreur et un gardien d'immeuble, est que le premier paye pour se loger et le second est payé pour se loger.
La gestion des sites AADL est défaillante, de l'avis de nombreux locataires. L'anarchie qui caractérise la distribution des logements (indus bénéficiaires, arrivée de nouveaux locataires, etc.) n'explique-t-elle pas l'état d'abandon de plusieurs cités livrées pourtant depuis quelques années seulement ?
Non, il n'y a pas de relation entre le manque de transparence dans la distribution des logements et la défaillance dans la gestion des sites.
C'est le non-respect par l'AADL du décret 83-666 du 12 novembre 1983 qui fixe les règles relatives à la copropriété et à la gestion des immeubles collectifs d'une part, et la non-participation des locataires dans la gestion des parties communes telles que prévues à l'article 26 du même décret d'autre part, qui sont les causes de la mauvaise gestion des cités AADL.
Les locataires acquéreurs payent les charges de gestion les plus élevées à l'échelle nationale sans un droit de regard. Par exemple, des prestations -telles que le nettoyage- sont facturées sans qu'elles soient fournies.
Une expertise effectuée sur des ascenseurs a démontré de graves manquements aux règles de maintenance et d'entretien et un document de l'AADL-Gest-Immo révèle la «permutation» de pièces d'un ascenseur à un autre. Pour conclure, j'espère que la nouvelle organisation de l'AADL apportera un changement qualitatif dans la gestion des cités issues du programme location-vente.


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